RÈGLEMENT DE COMPTES À L'HOPITAL RÉGIONAL DE KAOLACK - Insulte contre représailles au niveau de l'administration
RÈGLEMENT DE COMPTES À L'HOPITAL RÉGIONAL DE KAOLACK - Insulte contre représailles au niveau de l'administration
Insulte ou pas ... L'hôpital El Hadj Ibrahima Niass paie les frais d'une querelle qui oppose le directeur à plusieurs de ses travailleurs affiliés au Syndicat Unique des Travailleurs de la Santé et de l'Action sociale. La rupture proviendrait de cette insulte (de mère) que Moustapha Diakhaté, Pharmacien chef et Président de la commission médicale d'établissement, aurait proféré à l'endroit du directeur de l'hôpital au cours d'une réunion houleuse. De cela résultera moult rebondissements. Saliou Tall se montrera dur dans les dispositions prises : dégrader son ''ami'' en commençant par lui couper le téléphone. Il le démettra de ses fonctions de Pharmacien-chef, exigeant de lui qu'il convoque la commission médicale d'établissement pour démissionner de ce poste. Un blâme s'en suivra en plus d'une plainte déposée sur la table du procureur.
Du côté de l'incriminé, déjà entendu par la police et sommé de quitter le logement de fonction dans les heures qui suivent, l'accusation est fausse.
Loin de croiser les bras, les syndicalistes ont activé les leviers, alternant sit-in et réunions. Mballo Thiam , Secrétaire Général du Sutsas, dépêché depuis Dakar annonce une résistance forte face à ce qu'il qualifiera d'abus de pouvoir, d'arbitraire et de confusion de champs.
'' Nous avons été saisis par nos camarades de l'Union régionale de Kaolack. Nous sommes venus apporter le soutien de l'organisation du Sutsas dans sa globalité à l'Union régionale et à Moustapha Diakhaté qui n'était même pas à la réunion en question. Quand un directeur envoie des demandes d'explications à tous les travailleurs qui ont pris part à une manifestation syndicale, il y a problème''. Cette situation de chaos déteint fondamentalement sur le quotidien des malades qui peinent à bénéficier convenablement des services qu'ils sont en droit d'attendre. L'État est interpellé. Affaire à suivre...