Rejet de son inscription: Karim va saisir l’Onu et la Cedeao

24 - Juillet - 2018

Karim Wade ne baisse pas les bras. Il nous revient que Wade-fils compte saisir très prochainement l’Onu et la Cedeao pour «faire respecter ses droits». Ce n’est pas tout. Il va également saisir, par écrit, les représentations diplomatiques au Sénégal et les chefs religieux. Après la bataille juridique, le combat va s’intensifier sur le terrain politique, nous renseigne-t-on au sein de l’établishement libéral. Après le rejet de son inscription sur les listes électorales, il a été débouté de son recours déposé au tribunal départemental de Dakar.

Le collectif des avocats d Karim Wade dénonce ainsi avec vigueur l’ordonnance du 21 juillet 2018 par laquelle la présidente du Tribunal d’instance hors classe de Dakar s’est déclarée incompétente pour juger du refus d’inscription de leur client sur la liste électorale.

Selon la défense de Wade-fils, cela prouve une nouvelle fois l’instrumentalisation de la justice sénégalaise par le pouvoir politique pour empêcher notre client de bénéficier de ses droits civiques et politiques alors qu’il n’en a été privé par aucune juridiction. « Depuis six ans, les droits fondamentaux de Karim Wade, candidat du principal parti d’opposition au Chef de l’Etat sortant M. Macky Sall sont systématiquement bafoués par les autorités sénégalaises pour l’empêcher de participer à l’élection présidentielle du 24 février 2019 », dénoncent ses avocats dans une note dont nous détenons copie.

A rappeler que la Direction générale des élections avait rejeté en premier lieu son inscription, s’appuyant sur l’article L31 du Code électoral. Qui stipule que « ne doivent pas être inscrits sur les listes électorales des individus condamnés pour un crime, ceux condamnés à une peine d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement avec sursis d’une durée supérieure à 1 mois assorti d’un an pour l’un des délits suivants : vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiants, détournement et soustraction commis par les agents publics, corruption, trafic d’influence, contrefaçon », a expliqué Bernard Casimir Demba Cissé.

Autres actualités

09 - Mai - 2019

Conseil des ministres de ce 8 avril 2019: Mutations de beaucoup de préfets et gouverneurs dont celui de Dakar

Après avoir rendu « un fervent hommage à la communauté musulmane du Sénégal, et à la OUMAH Islamique, à l’occasion du mois béni...

09 - Mai - 2019

L’appel de Macky Sall à la concertation scinde l’opposition sénégalaise

L’appel du président Macky Sall à la concertation pour discuter des termes de référence du nationale prévu le 28 mai a divisé l’opposition...

09 - Mai - 2019

Vers l’institution d’un forum annuel sur la coopération et le partenariat (officiel)

Le chef de l’Etat Macky Sall a invité le gouvernement à instituer un comité semestriel de coordination sur la coopération internationale et de...

09 - Mai - 2019

Communiqué du Conseil des ministres du 8 mai 2019

Le président de la République, Macky Sall a présidé, ce mercredi 08 mai, à 10h, la réunion du Conseil des ministres. Le chef de l’Etat a...

08 - Mai - 2019

Décès de Béthio Thioune : la dépouille attendue ce vendredi

Décédé mardi, 07 mai 2019 en France , à la clinique de l'Institut Bergonie de Bordeaux, la dépouille du guide des Thiantacones est attendue à Dakar ce...