Révélation des Législatives : Pourquoi le PUR est si fort

01 - Août - 2017

Présenté au regard des tendances comme la quatrième force des législatives, derrière Benno, Mànkoo et Wattù, le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) passe pour la révélation du scrutin de dimanche dernier.

Si l’on se fie aux confessons de sa tête de liste nationale, El Hadji Issa Sall, trois facteurs ont concouru au succès de cette entité politique qui a brigué, seule, les suffrages des Sénégalais pendant que des partis traditionnels étaient en coalition.

Premier facteur de succès : l’âge. Le Pur est vieux de 20 ans. C’est donc un parti qui a connu- sans participer à toutes-, au moins trois présidentielles, quatre législatives, trois locales. Ça forge de l’expérience.

Il y a, deuxièmement, l’organisation. «C’est un parti organisé, structuré, qui a maillé tout le pays d’Est en Ouest, du Nord au Sud, nous avons des électeurs partout, s’enflamme El Hadji Issa Sall Si les élections avaient été bien organisées, en termes de distribution des cartes, le Pur ne serait pas à la troisième ou à la quatrième position. Je ne connais pas d’ailleurs le position pour le moment parce que les résultats définitifs ne sont pas encore prononcés.»

Le succès du Pur pourrait être attribué à un troisième facteur : une bonne campagne électorale. Ce parti a su toucher les électeurs, selon sa tête de liste nationale, «en allant dans tous les coins et recoins du pays, tenir un message très convaincant de façon très pacifique aussi et la population a aimé notre discours et les gens ont adhéré».

Les législatives sont passées. Le Pur fixe l’horizon avec appétit. El Hadji Issa Sall informe : «Il y a des élections à venir en 2019 (avec) la présidentielle et les locales. Le Pur va se structurer (davantage) pour participer à ces joutes.»

Sous quelle bannière et avec qui comme candidat (pour la course au Palais) ? Si le responsable du Pur indique que son parti n’exclut pas les coalitions, il renvoie sine die la question de l'identité de leur candidat pour la succession de Macky Sall dans deux ans. «Ce n’est pas encore à l’ordre du jour», a dégagé en touche El Hadji Issa Sall.

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