Révision du Code électoral : La question du parrainage divise la classe politique sénégalaise

21 - Mars - 2018

Le chef de l’Etat a décidé lundi de faire adopter, lors du Conseil des ministres? le projet de loi portant modification du Code électoral. Mais, cette mesure qui tend à généraliser le parrainage ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique sénégalaise. Car pour certains, Macky Sall cherche tout simplement à mettre des bâtons dans les roues de ses adversaires politiques.

Après la justice, Macky Sall est en train d’user de l’arme politique pour barrer la route aux potentiels candidats à la prochaine élection présidentielle. C’est du moins l’avis de certains hommes politiques de l’opposition qui s’insurgent contre la généralisation du parrainage.

Ce projet de loi qui doit être présenté à l’Assemblée nationale impose à tout candidat de disposer de 65 000 signatures. Les signataires doivent être domiciliés dans 7 régions du Sénégal, et chaque région doit compter au moins 2000 signataires qui se sont inscrits dans le fichier électoral.

Cette mesure, même si elle est légale du fait qu’elle sera probablement adoptée plus de six mois avant la prochaine élection comme le stipule la loi régissant les pays membres de la Cedeao, n’en demeure pas moins contestée. Car, elle fait partie des points d’achoppement sur lesquels ont buté les concertations sur le processus électoral dont les conclusions ont été rendus au chef de l’Etat vendredi dernier, pour arbitrage.

​A noter que le parrainage ne concernait, jusqu'à présent, que les candidatures indépendantes, lesquelles devaient disposer de 10 000 signatures dont 500 dans 6 régions du Sénégal, pour pouvoir aller à l'assaut de la Magistrature suprême.

Autres actualités

12 - Septembre - 2020

Abdoulaye Daouda Diallo : « La qualité de notre signature reste très bonne dans les marchés financiers »

Suite à la dégradation de sa note par l’agence de notation Moody’s, le 12 juin dernier, le Sénégal conserve-t-il toujours une bonne signature ? Une...

12 - Septembre - 2020

Le Sénégal risque d’avoir un taux de croissance de 0,7%

Initialement projetée à 6,8% dans la Loi de finances initiale (Lfi) 2020, puis ramenée à 1,1% du fait de la pandémie du Covid-19, le taux de croissance...

09 - Septembre - 2020

Moustapha Diakhaté ne prend plus au sérieux le chef de l’Etat

L’ancien président du groupe parlementaire de Bennoo Bokk Yakaar (Bby) ne prend pas au sérieux le chef de l’Etat qui a pris des mesures pour lutter contre les...

09 - Septembre - 2020

Birahim SECK : « Quand il y a des difficultés, la seule solution à laquelle le gouvernement pense, c’est la solution alimentaire »

Le gouvernement du Sénégal se cache derrière la distribution de l’aide alimentaire pour prétendre régler le problème des Sénégalais :...

09 - Septembre - 2020

Me Elhadji Diouf: « Les corps de contrôle doivent nous édifier sur l’utilisation des 750 milliards »

Après Ousmane Sonko, le leader du parti des travailleurs et du Peuple, Me Elhadji Diouf a exigé ce mardi, un audit technique et financier du programme décennal de gestion des...