Roman - « La Perseverante » : Serigne Amadou Mbengue exhorte les jeunes à la persévérance
Roman - « La Perseverante » : Serigne Amadou Mbengue exhorte les jeunes à la persévérance
L’avocat, Me Serigne Amadou Mbengue a présenté, vendredi, son premier roman, « La persévérante ». Publié aux éditions L’Harmattan Sénégal, cet ouvrage de fiction qui retrace l’histoire d’une jeune Rufisquoise studieuse, Mamy Diop, fait l’apologie de la persévérance, qualité essentielle pour toute réussite dans la vie d’un individu.
Passionné de lecture, l’avocat Me Serigne Amadou Mbengue vient de publier son tout premier ouvrage « La persévérante », aux éditions L’Harmattan Sénégal. Le roman a été présenté vendredi, devant un parterre d’écrivains, d’avocats, dont Pr Hamidou Dia, Alioune Badara Bèye, Mes Moustapha Cissé, Pape Leyti Ndiaye, Bocar Ly, Alassane Cissé, ainsi que des membres de sa famille et sympathisants, venus nombreux assister à cette cérémonie de dédicace.
« La persévérante », ouvrage fiction de 157 pages, relate l’histoire de la studieuse, Mamy Diop, une jeune Rufisquoise qui, élevée par des parents ambitieux, sera en proie à une multitude d’épreuves et de contraintes inhérentes à la vie. Devant de nombreuses tribulations entre orientation scolaire, mariage, procès, Mamy Diop, personnage principal du roman, n’a jamais perdu ses nobles ambitions. Elle fera preuve de persévérance jusqu’à la consécration professionnelle. Selon Me Serigne Amadou Mbengue, son roman, à travers l’histoire de cette jeune lycéenne, Mamy Diop, fait l’apologie de la persévérance, qualité essentielle pour toute réussite. A l’en croire, Mamy a su faire prévaloir ses vertus, surtout de persévérance en administrant l’éclatante preuve que la persistance surmonte tout.
« Nous retiendrons comme idée maîtresse de ce roman que rien dans le monde ne peut prendre la place de la persévérance, ni le talent ni le génie, ni l’éducation; la persistance, l’acharnement et le travail font la différence et sont gage de toute réussite », argue Me Mbengue. Aussi, souligne t-il que son roman nourrit l’ambition modeste de servir de motivation aux élèves en les aiguillonnant à persister dans le sens de la réussite, à se surpasser dans la voie de l’excellence à ne jamais abandonner leurs études dès l’apparition des premières difficultés. Il devra également venir en appoint à tous ces parents qui désespèrent assez tôt du succès scolaire de leurs enfants. Car, soutient-il, les parents eux-mêmes doivent être les premiers reflets de la réussite de leurs enfants. Très heureux de la production littéraire de son confrère, l’avocat, Me Pape Leyti Ndiaye, dit de cet ouvrage ces mots : « Un persévérant a produit une persévérante ». Pour Me Ndiaye, l’auteur prétend que le livre est une fiction, une histoire qu’il a créée de toutes pièces.
« Mais je me suis dit au fond de moi-même que c’est une demi-vérité parce que dans cette fiction, vous allez trouver Moctar Diack qui est un professeur de philosophie, un personnage qui a existé, un journaliste, brillant chroniqueur judiciaire, Mass Diack, qui a aussi existé. Il y a également le Palais de justice avec des procureurs ombrageux, des avocats et des juges affables », fait-il savoir.
Roman moderne
Non sans préciser que c’est un livre qui se lit facilement avec l’histoire de Mamy Diop qui a évolué dans un environnement phallocrate et finit par réussir, en étant persévérante, et vaincre cet environnement hostile. « Mais, c’est aussi l’histoire de Dakar, Rufisque, le lycée Abdoulaye Sadji, le lycée VanVo, la Faculté des sciences juridiques ; le Collège Saint-Michel y est également bien présent », dit Me Ndiaye. Le président de l’Association des écrivains sénégalais, Alioune Badara Bèye, a félicité Serigne Amadou Mbengue pour son ouvrage. M. Bèye s’est dit fasciné par la maîtrise de la métaphore, des nuances qui lui ont permis d’évoquer et de décrire des situations délicates et subtiles. « Il dessine des situations, clarifie le tableau dramatique avec une substance de connaisseur qui trahit son appartenance à ce corps d’élite qui est la justice », confie-t-il. A en croire Alioune Badara Bèye, Me Mbengue, dans ce roman, a fait preuve d’une grande expérience dans la technique descriptive du contenu, maîtrisant l’histoire et les subtilités de la métaphore.
En réalité, le personnage Mamy Diop a été présenté par l’auteur dans une dextérité, une finesse qui concrétise les grands auteurs. « Il manifeste, grâce à une plume alerte et parfois provocatrice, les méandres et les forces centrifuges du roman moderne », souligne le président de l’Association des écrivains du Sénégal. Précisant que «La persévérante» n’est pas un livre gratuit, il s’inspire de la marche tumultueuse de l’héroïne rattrapée pour ne pas dire matraquée par le destin.