Scandale à 10 milliards: Des mallettes de 15 à 20 millions proposées à certains patrons de presse
Depuis le déclenchement du scandale à 10 milliards, les autorités gouvernementales et politiques du ‘’Macky’’ ne dorment plus confortablement. Certains auraient même perdu l’appétit. Ils pensent que le cas Aliou Sall, mouillé dans une affaire de corruption et de pots-de vin dans ses rapports avec Franck Timis, va sonner le glas de leur règne.
Surtout que les rassemblements populaires et les dénonciations comme les plaintes devant les tribunaux locaux et internationaux se multiplient à une vitesse de croisière. Mais le plus marrant est ‘’la communication est jusqu’ici défavorable au camp du pouvoir notamment à Aliou Sall, le frangin du président. Les attaques se multiplient relayées et portées par la presse. Forts de ce constat, les thuriféraires du régime veulent renverser la tendance et stopper cette frénésie des attaques qui risquent de couler le bateau.
C’est le griots du président Farba Ngom qui aurait été désigné au vu de ses excellentes relations avec certains patrons et grandes plumes de la presse, qui a été enrôlé pour réussir une telle mission. Les armes sont décrites comme loin d’être intellectuelles et stratégiques mais financières et matérielles. Convaincus que sont les articles de presse et contributions médiatique qui jouent le plus en leur défaveur, le régime, par le biais de ce dernier, aurait décidé d’agir pour freiner l’hémorragie communicationnelle.
Plusieurs hommes des médias auraient été approchés ces derniers heures selon des informations filés à ‘’L’EXCUSIF’’ émanant de sources de digne de foi, le griot détiendrait des mallettes de 15 à 20 millions. Des propositions alléchantes, que certains comme le patron de presse avec qui l’EXCLUSIF est rentré en contact, aurait déclinées purement et simplement. Jusqu’au moment ou l’on mettait la dernière main sur le bouclage de ce numéro, il a été impossible de joindre le député et maire de Agnam sur le 777406… Cela renvoyait simultanément à la boite vocale que l’opératrice disait pleine. Néanmoins, il lui a laissé des messages écrits. Nos colonnes lui restent ouvertes.
J.Ndoye