«SCANDALE FINANCIER» A L’UCAD LE SAES EXIGE UN CONTROLE DE L’ETAT

19 - Août - 2016

«SCANDALE FINANCIER» A L’UCAD LE SAES EXIGE UN CONTROLE DE L’ETAT

La Coordination de Dakar du syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) soupçonne des scandales financiers à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et exige une mission de contrôle de l’Etat. Par ailleurs, ledit syndicat s’est indigné de la cessation des salaires des professeurs Amsatou Sow Sidibé et de Malick Ndiaye.

Face à la presse hier, jeudi 18 août, la Coordination de Dakar du syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) est montée au créneau pour fustiger la situation de leurs collègues Malick Ndiaye et Amsatou Sow Sidibe qui «pâtissent du fait de ne pas percevoir leurs salaires depuis respectivement 6 mois et plus d’un an». La Coordination révoque la «légèreté du prétexte administratif qui tente de justifier l’injustifiable par l’absence d’un document de cessation de salaires que la présidence ne leur a toujours pas délivré».

En exigeant la réparation immédiate des torts qui leur sont causés, la Coordination de Dakar a déploré le «management hasardeux et désastreux qui caractérise depuis plusieurs mois la marche de l’UCAD». Yankhoba Seydi et compagnie ont constaté le fait que «le Recteur voyage deux fois plus que le ministre de tutelle sans rien ramener de concret de ses pérégrinations aux quatre coins du globe». Selon eux, «il est toujours entre deux avions alors que les enseignants et les étudiants bourlinguent entre les tentes qui servent d’abris provisoires, avec des problèmes à n’en plus finir».

La Coordination exige également plus de «transparence dans la gestion financière de l’UCAD, tout en invitant les corps de contrôle de l’Etat à y mener des inspections pour faire la lumière sur la manière dont les ressources émanant des fonds publics et des inscriptions des étudiants sont dépensées». Le Saes de Dakar reste convaincu que la gestion de l’Ucad est entourée d’un «flou». Pour preuve, le syndicat avance comme argument «le déménagement de l’Office du Bac. Les locaux de l’Office du Baccalauréat sont en réfection, mais le déménagement à la FLSH a été financé sur fonds propres. Pourtant, l’on nous fait croire que ce déménagement a été gagné par le même marché que celui de la réfection du Rectorat et exécuté par le budget du Rectorat. Ce qui est archi faux et dévoile un scandale financier». A cela, ajoute-t-il, «le cas des deux chapiteaux érigés à l’UCAD, le Recteur disait le 25 mars dernier que le coût de l’unité était de 200 millions alors que le chiffre de 400 millions par unité a même beaucoup circulé».

Dans une autre mesure, en exigeant le traitement diligent de voyages d’études 2016, le Saes demande aussi de procéder le plus rapidement à la titularisation des assistants. Le syndicat a aussi mentionné son objectif de protéger les Collections des musées de l’IFAN. La Coordination envisage d’organiser «plusieurs actions, notamment une marche qui partira de l’IFAN le mardi 23 août prochain pour se terminer dans les locaux actuels du Rectorat, au Camp Claudel», a révélé Yankhoba Seydi.

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