">

Scandales financiers, cas Khalifa Karim, parrainage: Gakou fait la leçon à Macky

05 - Juillet - 2018

En conclave hier, le Secrétariat exécutif national du Grand Parti a durement critiqué la gestion du président Macky Sall.

Le Grand parti passe à l’offensive. Réuni hier, le SEN met à nu la gestion du pouvoir par Macky Sall. Malick Gakou exhorte à faire toute la lumière sur les scandales financiers dont la nébuleuse à la Société africaine de raffinage (SAR), les affaires Petrotim et Bictogo, le contrat de concession avec la compagnie Total et, le dernier en date, l’affaire PRODAC.

Le Gp demande au gouvernement d’édifier les Sénégalais sur cette série de scandales plutôt que de continuer à les saigner à blanc pour corriger ses errements financiers.

Abordant la Loi de finance rectificative (LFR) votée par l’Assemblée nationale, le Secrétariat exécutif national fustige le pilotage à vue qui caractérise la gestion des finances publiques par l’actuel gouvernement.

« L’absence de planification, le manque de prévisions, le train de vie dispendieux de l’Etat et le non-respect d’engagements antérieurs souscrits auprès des organisations syndicales, ont conduit à la hausse du budget 2018 qui passe ainsi de 3709 à 3774 milliards de francs CFA, soit une augmentation de 65 milliards. »

Le GP invite à la rationalisation la gestion de nos finances publiques. Se prononçant sur les affaires Khalifa Sall et Karim Wade, le GP condamne vigoureusement la démarche du Président Macky Sall.

Laquelle vise à liquider des adversaires politiques par l’instrumentalisation du système judiciaire ou de la loi électorale. Quid de l’arrêt de la Cour de justice de la Cedeao ? Le GP exige le respect de la décision rendue par l’institution communautaire. Aussi le Grand parti demande-t-il à Macky d’accepter l’inscription de Karim Wade sur les listes électorales, conformément à ses droits civiques et politiques.

Ceux-ci n’ont jamais été visés par le verdict prononcé à son encontre par la CREI, précise le GP. Qui ajoute : « De même, l’article L 131 du Code électoral qui est invoqué pour invalider son inscription sur ces listes, ne fait aucunement mention du délit d’enrichissement illicite dont il était poursuivi.

« Ce n’est pas tout. Le Grand parti réclame le retrait du parrainage et exige en lieu et place une Cour Constitutionnelle. A cet égard, le SEN/GP invite ainsi toutes les forces vives de la Nation à se dresser contre l’arbitraire et à se joindre au combat pour la défense de la démocratie et des libertés.

Autres actualités

08 - Octobre - 2024

Affaire Dermond Oil : l'intervention de la BCEAO pour sauver...

Des fortunes diverses qui interpellent. Le patron de Locafrique, Khadim Bâ, a été placé sous mandat de dépôt, vendredi dernier. Il est poursuivi dans...

08 - Octobre - 2024

"Que personne ne vote pour..." : Moustapha Niasse n'est pas content d'Amadou Bâ

Alassane Mbaye, qui se présente comme le neveu du leader de l'Alliance des forces de progrès (AFP), annonce la fin du compagnonnage entre Moustapha Niasse et Amadou Bâ. Repris...

08 - Octobre - 2024

Législatives – 41 listes en compétition : FICHES DE TÊTES

Les coalitions et partis politiques, qui seront sur la ligne de départ pour les prochaines élections législatives, sont connus. Le ministre de l’Intérieur a...

03 - Octobre - 2024

Législatives 2024: Abdoul Mbaye renonce à son investiture pour donner la chance aux jeunes

Le leader du Parti Alliance pour la citoyenneté et du travail (ACT), Abdoul Mbaye a renoncé à son investiture pour les législatives prévues le 17 novembre...

03 - Octobre - 2024

SENEGAL-ECONOMIE / Bassirou Diomaye Faye va présenter le document de politique nationale de développement, lundi 14 octobre

Le président de la République va présider une cérémonie de présentation et de vulgarisation du document de politique nationale de développement,...