SECTEUR ASSURANCE – REASSURANCE «PLUS DE 80% DES PRIMES PARTENT A L’ETRANGER»

06 - Octobre - 2016

SECTEUR ASSURANCE – REASSURANCE «PLUS DE 80% DES PRIMES PARTENT A L’ETRANGER»

Un secteur aussi porteur que celui des assurances pour se développer en résistant aux chocs exogènes et endogènes se doit d’être bien gouverné. Une option bien conspirée à travers AFRICA-Re en tant qu’initiative purement africaine qui se positionne comme étant le fournisseur et le garant de l’information statistique du l’industrie de l’assurance et de la réassurance.

Ce lundi 3 octobre, en marge de l’ouverture officielle de la 21ème édition du forum de la réassurance africaine, les porteurs dudit projet ont fait face à la presse nationale et internationale pour rassurer les réassureurs «l’utilité et la nécessité d’avoir les moyennes techniques pour étudier et tarifer le marché pour capter les primes notamment les risques politiques lors des élections ou lorsqu’un marché prend feu», a expliqué Corneille Karekezi, directeur et chef exécutif d’Africa-Re.

S’agissant de la rétention des primes réassurances en Afrique, M. Karekezi laisse entendre que: «L’objectif est loin d’être atteint, car plus de 80% de primes de réassurance partent à l’étranger. Cela s’explique par la faible capitalisation de nos sociétés (moyens financiers), l’absence d’expertise dans les secteurs (pétrolier, aviation, information, grands projets de construction routier, immobilier agriculture, pèche, supermarché, hôtelier….).

Bref, tous ces risques ne sont pas pris en compte par nos assureurs faute de moyens techniques pour les étudier et les tarifer lorsqu’il y a sinistre. Donc, toutes ces capacités se trouvent à Londres. Et, il nous faut comprendre tout cela pour développer nos pays dans une synergie d’actions», a-t-il développé. De ces assurances, l’Afrique gagne en capacité, soutient le chef exécutif d’Africa-Re.

Passage de la capitalisation d’un à cinq milliards par la Cima

S’exprimant sur la décision de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima) d’augmenter le taux participation à la capitalisation à 5 milliards Corneille Karekezi trouve que «c’est une bonne décision. Car, cela aiderait nos Etats à garder plus de primes, à professionnaliser le secteur, et à le sécurité… Donc, c’est pour le grand bien des consommateurs», a-t-il soutenu.

Aujourd’hui, poursuit-il: «C’est un grand risque aussi bien pour la société que pour l’Etat d’avoir une entreprise pas suffisamment capitaliser. D’où l’utilité et l’impérieuse nécessité d’avoir des sociétés capitalisées pour couvrir les risques imprévisibles», a-t-il conseillé.

Autres actualités

14 - Octobre - 2019

Rapport commission d'enquête parlementaire: Les interrogations de Thierno Bocoum

A la lecture du rapport de la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire dite des 94 milliards et de ses recommandations, nous interpellons l’Etat...

14 - Octobre - 2019

Affaire des 94 milliards FCFA : les avocats de Mamour Diallo déposent une plainte contre Sonko mardi

Annoncée plusieurs fois, ce sera peut-être la bonne demain mardi. Les avocats de Mamour Diallo vont déposer à partir de 11 heures une plainte contre l’opposant...

14 - Octobre - 2019

Le Mouvement And Dolel Khalifa apporte tout son soutien à Ousmane Sonko.

"La paix est en péril là où l'opinion publique fonctionne mal''. A quoi sert un Député s'il ne peut pas dénoncer des actes de prévarication...

12 - Octobre - 2019

L’audience de tous les possibilités !

Me Abdoulaye Wade, l’ancien président du Sénégal de 2000 à 2012, de retour au Palais de la République en temps que chef du seul parti de...

12 - Octobre - 2019

Sonko menace depuis Ziguinchor: « S’ils veulent brûler ce pays, qu’ils tentent une supercherie »

Ousmane Sonko est prêt à aller au procès contre Mamour Diallo. Mais il met en garde contre toute supercherie que tenteront les autorités pour fausser les règles...