SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Crue du fleuve Sénégal: le ministre de l’Intérieur invite les populations à la ”vigilance”

16 - Octobre - 2024

Le ministre de l’Intérieur et de la Sûreté publique, général Jean-Baptiste Tine a invité, mardi, les populations riveraines du fleuve Sénégal au ”calme” et à la ”vigilance” face à la montée des eaux.

”J’invite les populations résidant au bord du fleuve Sénégal à rester calmes et vigilantes. Les eaux sont encore là ; l’évolution est suivie de près par les services compétents. Nous allons accompagner le processus quel que soit son déroulement”, a-t-il dit.

Le ministre s’exprimait à la fin d’une visite effectuée à Dembankané, un village du département de Kanel (nord), dans le Dandé Mayo sud, où la crue du fleuve Sénégal a entraîné une inondation des habitations et des périmètres agricoles.

”Je suis venu voir de plus près ce qui s’est passé suite aux informations fournies par les autorités administratives, mais aussi et surtout témoigner à la population toute la compassion du chef de l’État et du gouvernement face à cette épreuve très difficile”, a dit Jean-Baptiste Tine.

Il a également assuré que toutes les dispositions ont été prises par l’État pour apporter aux populations ‘’toute l’assistance requise en de pareils moments’’.

”Dèjà, depuis quelques heures, des vivres et des tentes ont commencé à être acheminés progressivement vers tous les villages concernés. Je tiens aussi à les rassurer que, malgré toutes les difficultés, nous resterons en permanence à leur côté et à leur écoute”, a soutenu le ministre.

A Dembankané, Jean Baptiste Tine a visité l’école élémentaire 1 du village où logent plusieurs familles dont les maisons ont été envahies par les eaux.

Il s’est également rendu dans une maison où un des bâtiments s’est effondré.

Plusieurs villages, situés aux abords du fleuve, dans le Dandé Mayo nord du département de Matam, sont dans la même situation.
La crue du fleuve Sénégal a rendu le pont d’Orefondé impraticable, obligeant les habitants de la zone à prendre des pirogues pour rejoindre leurs villages.

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