SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye évoque sa vision d’un avenir meilleur pour l’humanité

24 - Septembre - 2024

Le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a insisté lundi, à New York, sur le fait que le futur du monde ne pouvait pas se construire sur le modèle actuel dominé par les injustices, l’extrême pauvreté, les tensions géopolitique et le réchauffement de la planète.

‘’Il est clair que notre futur ne peut se construire sur le modèle actuel dominé par les injustices, l’extrême pauvreté qui touche 10 % de la population mondiale, les tensions géopolitiques de haute intensité et le réchauffement sans précédent de la planète qui affectent gravement nos pays’’, a-t-il indiqué dans son discours dont l’APS a reçu copie.

Le président de la République du Sénégal intervenait à la clôture du Sommet de l’avenir, organisé en marge de l’Assemblée générale annuelle des Nations Unies.

‘’L’avenir que nous voulons nous commande de ne laisser personne de côté face aux nombreux défis que sont la paix et la sécurité, la réduction des inégalités, l’éradication de la pauvreté, la justice et l’équité’’, a-t-il souligné.

Il a fait observer qu’il n’était possible de réaliser un meilleur avenir pour le monde que dans la recherche de solutions dont le fondement se trouve dans un cadre multilatéral.

‘’Autrement, il continuera de susciter la méfiance des uns, la défiance des autres, et de perdre ainsi la crédibilité et la légitimité attachées à son autorité’’, a averti le président Faye.

Il n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme en évoquant les rapports du secrétaire général des Nations Unies.

‘’Si les tendances actuelles se maintiennent, 575 millions de personnes vivront encore dans l’extrême pauvreté d’ici 2030. Ce qui va entraver davantage tout espoir de développement durable’’, a-t-il fait valoir en martelant ‘’l’impératif de s’attaquer au cycle infernal de la dette dont les taux anormalement élevés asphyxient de nombreux pays du Sud’’.

De l’avis du président du Sénégal, le système d’iniquité que souligne le récent rapport de la CNUCED, constitue une entrave croissante à la prospérité mondiale, en particulier dans les pays en développement dont les taux d’emprunt sont 2 à 12 fois supérieurs à ceux appliqués aux pays développés.

‘’Pour une meilleure soutenabilité de la dette, il faut réformer les conditions d’accès au crédit surtout le crédit export, en assouplissant les règles sur les taux d’emprunt et la durée des délais de grâce et des périodes de remboursement’’, a-t-il affirmé.

Autres actualités

25 - Juillet - 2020

L’Opposition déboussolée

La réélection du président Macky Sall dès le premier tour de l’élection présidentielle du 24 février 2019, avec 58,27% des suffrages,...

25 - Juillet - 2020

Covid_19 de ce samedi 25 juillet...5 décès supplémentaires, 130 nouvelles contaminations et 53 en réanimation

Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a fait le point sur la situation de la pandémie de la Covid-19, ce samedi 25 juillet 2020...Sur 1315 tests...

18 - Juillet - 2020

Les frontières terrestres de l’espace de la CEDEAO seront bientôt ré-ouvertes (Oumar Youm)

Les frontières terrestres de l’espace de la CEDEAO seront bientôt ré-ouvertes sous réserve de la validation des protocoles sanitaires de l’institution...

18 - Juillet - 2020

Le serpent de mer de la déclaration de patrimoine

Avril 2019-juillet 2020. Voilà maintenant 15 longs mois que l’Ofnac (Office national de lutte contre la fraude et la corruption) court derrière certains gros bonnets de la...

18 - Juillet - 2020

Barthélémy Dias : « Nous avons des hommes de détails et d’étapes. Pas d’hommes d’État »

Le maire de la commune de Mermoz/Sacré-Cœur a pris part cet après-midi à la marche de protestation de Nio Làank, Aar Linu Bokk, Doy Na à la place de la...