Service de la dette, cartes d’identité biométriques…: Service de la dette, cartes d’identité biométriques…

La Convergence libérale démocratique Bokk gis gis n’est pas prête de converger en direction du régime. Mieux, elle entend se distinguer à le pourfendre jusque dans ses réalisations de «mauvaise qualité» dont la construction et l’entretien sont au service de «la dette». Pape Diop et ses frères de parti, au sortir de la réunion de leur comité directeur hier, soutiennent aussi que les marchés de gré à gré «foisonnent» à tel point qu’ils représentent «63% des marchés passés 4 fois supérieur au plafond normal de 15%».

Par ailleurs, ils relèvent «des renoncements d’impôts qui sont passés de 219 milliards en 2010 à 1 436 en 2016», soit, selon eux, «près de 50% du budget en cours». Ils en concluent que «le Sénégal reste un pays tributaire des emprunts obligataires pour régler certaines dépenses courantes comme les salaires ou l’entretien du poulailler Abdou Diouf de Diamniadio qui engloutit, chaque année, près de 300 millions».

De nombreux Apéristes et leurs alliés «ont rejoint» Bokk gis-gis
Face au «tintamarre» du gouvernement autour de réalisations conçues à «90% par l’ancien régime» et d’«une nébuleuse qui entoure la confection des cartes d’identité biométriques à puce Cedeao dans le but de se maintenir au pouvoir quelles que soient les circonstances», le parti «libéral» affirme qu’«il effectuera des descentes au niveau de certaines commissions à Dakar et dans les régions dans les prochains jours». Il considère que le pouvoir est «le seul détenteur du fichier d’émargement établi lors du dernier référendum et que de ce fait, il veut tricher en faisant en sorte que les partis et coalitions d’opposition soient bloqués au niveau des commissions administratives et inscrire en majorité ceux qui leur sont favorables». De plus, Bokk gis-gis affirme que «de nombreux militants venus principalement de l’Apr et de ses partis alliés ont adhéré» au parti de l’ancien édile de Dakar.