Seydou Guèye sur le «Parfum de scandale» : «Les gens doivent savoir que l’état d’urgence n’est pas un état d’exception»

16 - Avril - 2020

Le «Parfum de scandale» relayée par la presse nationale dans l’attribution d’un marché de riz dans le cadre de l’aide alimentaire destinée aux populations suscite encore des débats. Interpellé sur cette affaire, Seydou Guèye, ministre conseiller chargé de la communication de la présidence de la République, a soutenu que «les gens doivent savoir que l’Etat d’urgence n’est pas un état d’exception car, il fait partie de l’Etat de droit». Et selon lui, les procédures qui font qu’un Etat de droit soit un Etat debout, les gens doivent les pérenniser et respecter». Il était l’invité de l’émission spéciale de iradio de ce jeudi 16 avril.

«La transparence que vous demandez dans cette affaire, c’est le président de la République qui l'a demandée en premier. Parce que, je pense qu’après avoir fait ce qu’il devrait faire, il a mis en place une structure qui doit gérer son opérationnalisation. Et il a toujours insisté sur «la transparence et l’équité» dans ses propos par rapport au choix des bénéficiaires, à l’achat et à la distribution de ces vivres», a-t-il expliqué.

Seydou Guèye sur le «Parfum de scandale» : «Les gens doivent savoir que l’état d’urgence n’est pas un état d’exception»
Publié le : Jeudi 16 Avril 2020 - 12:23 - Source : Dakarmatin via Seneweb - Commentaires : 0 - Consulté : 25 Imprimer

Le «Parfum de scandale» relayée par la presse nationale dans l’attribution d’un marché de riz dans le cadre de l’aide alimentaire destinée aux populations suscite encore des débats. Interpellé sur cette affaire, Seydou Guèye, ministre conseiller chargé de la communication de la présidence de la République, a soutenu que «les gens doivent savoir que l’Etat d’urgence n’est pas un état d’exception car, il fait partie de l’Etat de droit». Et selon lui, les procédures qui font qu’un Etat de droit soit un Etat debout, les gens doivent les pérenniser et respecter». Il était l’invité de l’émission spéciale de iradio de ce jeudi 16 avril.

«La transparence que vous demandez dans cette affaire, c’est le président de la République qui l'a demandée en premier. Parce que, je pense qu’après avoir fait ce qu’il devrait faire, il a mis en place une structure qui doit gérer son opérationnalisation. Et il a toujours insisté sur «la transparence et l’équité» dans ses propos par rapport au choix des bénéficiaires, à l’achat et à la distribution de ces vivres», a-t-il expliqué.

Et d’ajouter : «ce que je sais déjà, c’est que cette structure sera composée de citoyens Sénégalais, notamment de députés quelle que soit leur obédience politique ainsi que la société civile. Entre temps, il a pris un décret parce que, c’est l’Etat d’urgence qui lui a donné ce pouvoir. Ce décret a apporté quelques modifications sur le code des marchés. Et ce que je sais après ces modifications, c’est deux choses, à savoir : l’achat du riz a soulevé des polémiques qui parlent de «parfum de scandale». Et personne ne m’a édifié encore qu’il s’agit d’un scandale».

Face à cette affaire décrite comme un «scandale», Seydou Guèye estime que «ceux qui sont chargés de superviser ou éclairer, doivent se focaliser sur deux aspects, à savoir : la procédure de cet appel d’offre après le décret de modification et le prix qui a été fixé au moment de cet appel d’offre est le plus petit par rapport à celui du marché car le besoin en termes de quantité est très important».

Toutefois, le ministre conseiller signale que ceux qui sont chargés de superviser cette affaire iront jusqu’au bout de leur mission. Car, ajoute-t-il, «elle doit être très claire».

Il a par ailleurs renseigné que le décret qui doit reconnaître cette structure, qui a été mise en place et qui est chargée de piloter l’opérationnalisation de ces vivres, verra bientôt le jour.

Pour Seydou Guèye, après cet «élan collectif», qui a permis de mobiliser autant d’argent et de confiance autour du Chef de l’État, c’est le gouvernant qui doit à son tour faire en sorte que cette confiance que les citoyens sénégalais ont placé à l’État soit pérenne.

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