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Sidiki Kaba sur la réactivation de l'affaire Ndiaga Diouf: "On ne doit pas se dire, à chaque fois, qu'il y a complot politique. Cela n'a rien à voir avec ça"

22 - Octobre - 2016

Sidiki Kaba sur la réactivation de l'affaire Ndiaga Diouf: "On ne doit pas se dire, à chaque fois, qu'il y a complot politique. Cela n'a rien à voir avec ça"

Le Garde des Sceaux s'est prononcé, hier, sur la réactivation de l'affaire Ndiaga Diouf. Et c'est pour porter la réplique à ceux qui pensent que le procès annoncé de Barth est une affaire politique. Sidiki Kaba - qui était l'invité de la RTS- a assuré que, dans cette affaire, "il n'y a pas ingérence ni instrumentalisation de la justice". "C'est l'ancien régime qui avait engagé les procédures contre Barthélémy Dias, parce que les faits ont eu lieu au mois de décembre 2011, et par la suite, il a bénéficié d'une liberté provisoire. Les faits qui lui sont reprochés sont graves, mais faudrait-il le rappeler, que c'est la présomption d'innocence qui a fait qu'il a pu se présenter à la députation, et il a été élu", a dit Me Kaba. Selon lui, "s'il y avait une volonté de l'empêcher de poursuivre sa carrière politique, il y aurait eu déjà une possibilité d'empêcher cette carrière politique de s'exprimer". "Il n'y a ni acharnement ni instrumentalisation de la justice. Il faut dépasser ce débat. C'est le cours normal de la justice", a-t-il également asséné.

Le ministre de la Justice rappelle que "le temps judiciaire, le temps politique et le temps médiatique ne sont pas les mêmes". "Les juges ont estimé qu'il y a une immunité parlementaire à lever, le Parquet a demandé à ce qu'on puisse renvoyer l'affaire. C'est une procédure normale. Pour cette immunité, le président de l'Assemblée va être saisi. L'Assemblée prendra une décision, et la justice va continuer. Et si les faits qui lui sont reprochés sont des faits qui sont établis, la justice prendra une décision", a souligné Sidiki Kaba. Et d'ajouter :"Je pense qu'il faudrait que les Sénégalais, dans un débat comme celui-ci, puisse comprendre que, quand il y a une question, on ne doit pas se dire, à chaque fois, qu'il y a un agenda politique, qu'il y a complot politique. Cela n'a rien à voir avec ça".

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