Six parcs de vaccination prévus pour la région de Fatick
Six parcs de vaccination prévus pour la région de Fatick
Six parcs de vaccination seront implantés dans la région de Fatick, dans le cadre du Projet de développement d’une résilience à l’insécurité alimentaire récurrente au Sénégal (DRIARS), afin d’aider les éleveurs à prévenir les maladies ponctuelles du bétail.
L’annonce a été faite, mercredi à Fatick, par Mamadou Camara, point focal de ce programme sans préciser le coût de ces parcs.
‘’C’est suite à des séances de travail avec l’inspecteur de
l’élevage et des organisations de producteurs pastoraux. Et finalement, il est retenu d’implanter six parcs de vaccination pour la région’’, a-t-il dit.
Mamadou Camara s’exprimait au terme de la première réunion
de concertation régionale pour examiner la proposition de zone d’intervention du DRIARS. Cette réunion a planché aussi sur la proposition relative aux sites de réalisation des équipements prévus dans le cadre de ce projet chiffré à 14 milliards 500 millions de FCFA .
Selon lui, il est prévu de réaliser ‘’un [parc] au niveau de Diokoul, dans la commune de Ngayokhème, un au niveau de la commune de Niassène, trois au niveau de la commune de Diossong, répartis entre Diossong, Ndiaye Ndiaye Wolof, Lérane Sambou, [et] un à Nesserwana, dans la commune de Colobane (Gossas)’’.
‘’Ces parcs de vaccination servent à [prévenir] contre les
maladies ponctuelles du bétail mais aussi les maladies épisodiques’’, a souligné M. Camara, chef d’antenne
du P2RS (Programme de renforcement d’une résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel.
‘’Pour atténuer et éradiquer ces maladies, il faudra
procéder à des vaccinations. C’est d’une importance capitale pour les éleveurs [...]", a souligné M. Camara
Il a précisé que "c’est pour cette raison qu’il n’y avait pas de parcs de vaccination". "C’est pourquoi la majeure partie (4) des parcs sont orientés vers cette zone. Les deux autres parcs sont orientés vers Ngayokhème et Colobane’’, a-t-il poursuivi.
Les procédures, parfois, peuvent prendre plus d’un an, a-t-il relevé, indiquant qu’après l’identification, il va falloir étudier, faire les DAO (dossiers d’appel d’offre), lancer les marchés, les attribuer et démarrer les travaux.
‘’L’exécution réelle pourrait démarrer vers 2018, mais les
autres activités d’accompagnement et de renforcement de capacité dans le cadre du DRIARS vont se poursuivre’’, a précisé le point focal du DRIARS.