SOUTIEN OU NON DU PS A BARTHELEMY DIAS LES JEUNESSES SOCIALISTES SE DECHIRENT

A quelles jeunesses socialistes du département de Dakar doit-on se fier dans le supposé soutien ou non que le Parti socialiste (Ps) devrait apporter au maire socialiste, Barthélémy Dias ?

La question reste entière dans la mesure où des communiqués contradictoires, signés par la même structure des jeunes du parti de feu Léopold Sédar Senghor, ont été rendus publics. En effet, dans leur livraison d’hier, certains journaux ont fait cas du soutien des Jeunesses socialistes du département de Dakar, affiliés au Mouvement national des jeunesses socialistes (Mnjs) à leur camarade de parti Barthélémy Dias, suite à la citation à comparaitre qu’il a reçue dans le cadre du meurtre du lutteur Ndiaga Diouf. Il a été relevé, dans le communiqué rendu public, que les jeunes socialistes «mettent la direction actuelle du parti devant ses responsabilités et exigent qu’elle apporte au camarade Barthélémy Dias tout le soutien qui sied en de pareilles circonstances, comme il en était au moment des événements».

Cependant, un autre communiqué est parvenu à Sud Quotidien hier, mardi 18 octobre, balayant d’un revers de main la supposée aide des Jeunesses socialistes du département de Dakar au maire socialiste de Mermoz Sacré Cœur. En effet, les auteurs de la note accusent «un petit groupe de jeunes larbins, instrumentalisés par des éléments de Taxawu Dakar», d’être à l’origine du premier communiqué. Ainsi, ils se démarquent des propos de leurs camarades estimant que «ces fanfaronnades suivis de déclarations tapageuses orchestrées par la clique de “Barthélémy Dias and Co“ ne peuvent en aucun cas, engager les Jeunesses socialistes du département de Dakar».

Déterminant enfin leur position par rapport à ladite convocation de leur frère de parti, les Jeunesses socialistes de Dakar «déclarent, persistent et signent que Barthélémy Dias ne peut pas échapper à la justice, car nous sommes dans un Etat de droit». Par voie de conséquence, poursuivent-ils, «Dias fils sera traduit devant les juridictions compétentes pour le meurtre cruel, qu’il a lui-même revendiqué publiquement, l’aveu étant la reine des preuves dans ce cas d’espèces».