Spectacle musical : Toumani Diabaté, Juan et Josemi Carmona au Grand théâtre, samedi

05 - Octobre - 2016

Spectacle musical : Toumani Diabaté, Juan et Josemi Carmona au Grand théâtre, samedi

Le Grand théâtre national va abriter, ce samedi, le concert musical du grand koriste malien Toumani Diabaté en compagnie des artistes espagnols Juan et Josemi Carmona du groupe « nouveau flamenco » Ketama. Ce spectacle est organisé par l’ambassade d’Espagne en partenariat avec le Grand théâtre national.

Sauf surprise, le spectacle sera au rendez-vous, ce samedi 8 octobre, au Grand théâtre national. Le virtuose de la kora aux doigts de fée, le malien Toumani Diabaté, se produira aux côtés des artistes espagnols Juan et Josemi Carmona du groupe « nouveau flamenco » Ketama. « Songhaï 3 », titre de ce spectacle, mettra flamenco et kora ensemble pour une production, à coup sûr, inédite et au rythme d’un métissage entre la culture mandingue et celle espagnole. Né au Mali, dans une famille de griots, Toumani Diabaté a commencé à flirter avec la kora à l’âge de cinq ans. Dans sa carrière, le musicien a multiplié des concerts à travers le monde entier pour la promotion de son art. Sa réputation se confond avec le grand rôle qu’il a joué pour l’élévation de la kora dans le monde. « Songhaï 3 », qu’il va présenter au Grand théâtre national, est le fruit d’une résidence artistique avec le groupe de flamenco espagnol Ketama. Lequel est le plus connu en Espagne. Tout a débuté lors d’un point de presse, avec leur rencontre à Londres, en 1986, a expliqué Angel Carrascal, premier secrétaire de l’ambassade d’Espagne au Sénégal. C’est alors qu’ils ont nourri l’idée de faire un projet ensemble dans le but d’aboutir à un vrai métissage entre la kora africaine et le flamenco espagnol.

En 1988, le groupe espagnol va sortir l’album « Songhaï » avec le renommé koriste Toumani Diabaté. Cette production qui a connu un succès éclatant, offrait un métissage harmonieux entre la culture mandingue et la culture du flamenco. Après la réussite de cette expérience, ils sortent encore, en 1994, un nouvel album intitulé « Songhaï 2 ». Il s’agit d’une production montrant une culture ancienne qui dépasse les frontières. La rencontre entre la kora et le flamenco est donc un « métissage de rythmes, un exercice de dialogue et de fusion entre la culture mandingue et la culture gitane, et entre les sonorités africaines, arabes et européennes ».

Mais0 également d’une sorte de parcours « poétique à la recherche de nouvelles sensations, encore inexplorées ». Pour M. Carrascal, « le flamenco, une expression musicale typique de l’Espagne, est le résultat de la fusion entre la musique vocale et l’accompagnement musical ». Selon lui, « il reste l’une des manifestations les plus reconnues à l’extérieur du grand éventail des diverses expressions culturelles en Espagne –d’autant plus qu’en 2010 l’Unesco la déclarait patrimoine artistique immatériel de l’humanité ».

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