">

Suppression de la limitation des mandats : Zahra Iyane Thiam recadre Serigne Mbacké Ndiaye

15 - Décembre - 2019

Après Benoît Sambou, coordonnateur du pôle des plénipotentiaires de la majorité à la commission du dialogue politique, Zahra Iyane Thiam, le ministre de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire, monte au créneau suite à l’information relative à la proposition de révision constitutionnelle pour la suppression de la limitation des mandats du président de la République.

« La question n’est pas à l’ordre du jour au niveau de la coalition, ni de la majorité présidentielle, ni des représentants de la majorité », corrige la membre du Secrétariat exécutif national (SEN) de l’Alliance pour la République (APR, parti au pouvoir) et du Secrétariat exécutif permanent (SEP) de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), dans le Jury du dimanche, émission de Mamoudou Ibra Kane, sur iRadio et Itv, ce 15 décembre.

« C’est une question qui n’a pas été évoquée dans le cadre du dialogue politique, insiste-t-elle. Elle aurait pu être évoquée mais l’information que j’ai et qui est indéniable, c’est que c’est une question qui n’est (ni) portée par la majorité présidentielle (ni) débattue dans le cadre du dialogue politique. »

Et, rappelle-t-elle, « le président (Macky Sall) a mandaté l’ensemble des 20 représentants de (BBY) au niveau de la commission du dialogue politique, y compris Serigne Mbacké Ndiaye, (auteur de la proposition), sur la base d’une feuille de route clairement indiquée dans le cadre de la conférence des leaders de BBY à l’issue des séminaires tenus, (déclinant) l’ensemble des positions de la majorité présidentielle dont celle-ci (la proposition) ne fait pas partie. »

Toutefois, Zahra Iyane Thiam rejette catégoriquement la proposition de l’opposition selon laquelle le statut de chef de l’Etat est inconciliable avec celui de chef de parti. « Non », réplique-t-elle, indiquant que « lors des travaux des assises nationales, elle-même était cheffe de parti et qu’elle avait refusé en son temps cette idée de démission d’un président de la République de son parti, une fois élu. C’est toujours ma position. Ce ne sont pas les titres et les positions qui déterminent les personnes (mais) l’engagement ».

Autres actualités

19 - Avril - 2019

Un corrupteur au cœur de la République

Un président de la République qui corrompt les députés, promeut un militant incapable d’aligner deux mots en français en ministre de la République,...

19 - Avril - 2019

Les travailleurs des boulangeries annoncent une grève dès le premier jour du Ramadan

L’Association « And defer euleug boulanger » (Aadeb), regroupant tous les travailleurs des boulangeries du Sénégal annonce une grève dès le premier...

19 - Avril - 2019

Babacar Diop, FDS : «Macky Sall ne peut plus diriger ce pays. Il a été surpris en flagrant délit de Corruption»

Macky Sall a offert 1 million à chaque député de la coalition Benno Bokk Yaakaar qu’il avait conviés mardi au Palais, dans le cadre d’un entretien pour la...

19 - Avril - 2019

Ministère de la Justice : Pourquoi Ismaïla Madior a été limogé

Démis de son poste de ministre de la Justice lors du dernier remaniement, Ismaïla Madior Fall a été nommé, aussitôt après, ministre...

19 - Avril - 2019

Campagne agricole : Le Forum civil en guerre contre "le système mafieux des semences agricoles"

Le Forum civil, section sénégalaise de Transparency International, va en croisade contre "le système mafieux des semences et intrants agricoles". Le président de la...