Système éducatif : l’élève sénégalais entre le marteau des syndicats et l’enclume de l’Etat

23 - Janvier - 2018

L’élève sénégalais est celui qui paie le plus lourd tribut dans le bras de fer opposant les syndicats d’enseignants à l’Etat du Sénégal. En effet, entre les débrayages et les grèves, de boucler le programme à temps est loin de pouvoir être assuré, d’autant plus que ses «parents » du gouvernement et des syndicats, ne sont pas prêts à franchir le pas de la responsabilité qui devrait rétablir la confiance et leur assurer l’éducation à laquelle ils ont pourtant droit.

​Motifs des crispations

Les syndicalistes de l’enseignement se cramponnent à leurs plans d’action afin d’obliger l’Etat du Sénégal à respecter les engagements signés. En effet, lors de son accession à la Magistrature suprême, le tout nouveau tombeur de Me Abdoulaye Wade, Macky Sall, avait enjoint «ses » ministres à ne signer que des engagements qu’ils pouvaient respecter. C’est dans la foulée qu’un certain nombre de décisions concernant la carrière de l’enseignant sénégalais a été pris.

Mais, force est de constater que depuis, certaines de ces décisions cochées dans des protocoles d’accord tardent à se traduire en actes. C’est ce qui a poussé les enseignanbts à décréter une succession de débrayages et de grèves créant la panique chez les parents d’élèves qui ne dorment plus que d’une oreille, se demandant si cette année sera «blanchie » ou encore «invalidée ».

Et, de l’autre côté, le gouvernement communique à tout bout de champs sur ses réalisations dans ce secteur. C’est ainsi qu’il informe régulièrement sur la réduction du nombre d’abris provisoires grâce à ses efforts. Mais, en ce qui concerne l’enseignant, les autorités étatiques laissent croire qu’elles ne sont pas en mesure de respecter tous les accords qu’ils avaient signés, tout en faisant des pas, certes petits », au gout des enseignants, mais des pas quand-même, allant dans le sens de satisfaire une partie des doléances.

Et l’élève dans cette partie, trop intelligent pour comprendre ce jeu auquel jouent les adultes, les supplient de se parler, comme ils auraient dû le lui conseiller en cas de problèmes avec quelqu'un de son âge, pour faire passer son intérêt en-avant, lui qui est chargé de présider demain, aux destinées de toute une nation.

Autres actualités

31 - Mars - 2020

Covid-19 : treize nouveaux cas positifs et douze guérisons (ministre)

Treize nouveaux cas positifs au coronavirus ont été détectés sur des tests réalisés sur 97 cas suspects alors que 12 patients ont été...

31 - Mars - 2020

Abdoul Mbaye : «Pourquoi je ne suis pas allé au Palais»

Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, le chef de l'État a reçu l’opposition et les anciens Premiers ministres. Sauf Abdoul Mbaye. Le Président de...

31 - Mars - 2020

Coronavirus au Sénégal : Les germes de l’hécatombe face à l’inexistence d’une véritable armada de l’Etat

Le Coronavirus est un redoutable ennemi. Il a envahi le monde et dérouté les plus grandes puissances sur terre. En Chine, Italie, France, Espagne sans oublier les Etats unis, les...

31 - Mars - 2020

Nouvel épicentre : Dakar, capitale du coronavirus

La région de Dakar est le nouvel épicentre du coronavirus au Sénégal. Les districts sanitaires de Dakar Ouest et de Dakar Sud sont « particulièrement...

31 - Mars - 2020

Thierno Bocoum : «L’Etat ne maitrise plus l'évolution de cette épidémie»

La gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19 n’agrée nullement le président du Mouvement Agir. Selon Thierno Bocoum, les...