Tactique : Inopérant changement de système

26 - Juin - 2018

Face au Japon Aliou Cissé avait choisi de troquer son 4-4-2 en un 4-3-3 pour dompter son adversaire. La mayonnaise n’a pas pris face à des Samouraïs bleus qui n’ont jamais abdiqué, revenant au score chaque fois qu’ils ont été menés.
Le Sénégal n’est pas parvenu, hier, à reproduire la prestation livrée mardi contre la Pologne. Contre le Japon, Aliou Cissé n’a pas reconduit le 4-4-2 mis en place lors de la première journée. Il lui avait préféré un 4-3-3.
Avec ce système, le sélectionneur national avait « sacrifié » Mame Biram Diouf au profit de Pape Alioune Ndiaye ; le seul changement d’ailleurs par rapport au onze de départ contre la Pologne. En défense, Cissé avait fait confiance à la charnière Koulibaly-Sané avec Youssouf Sabaly dans le couloir gauche et Moussa Wagué de l’autre côté. Au milieu, Alfred Ndiaye et Gana Guèye étaient associés à Pape Alioune Ndiaye, tandis qu’en attaque, Mbaye Niang, titularisé en pointe, était soutenu sur les côtés par Sadio Mané et Ismaïla Sarr. Les Lions qui avaient une opportunité de valider leur ticket pour les huitièmes de finale ont joué un cran en dessous de leur valeur ; même si par deux fois, ils ont mené au score. Pourtant, ce 4-3-3 était censé offrir plus de garanties défensives, favoriser un meilleur contrôle du milieu de terrain en phase offensive, un pressing haut sur l’adversaire.

Mais la mayonnaise n’a pas bien pris. Trop d’approximation, de passivité et de différence d’intensité dans le jeu par rapport à l’adversaire ont été à l’origine de ce résultat. A cela vient s’ajouter le manque de justesse technique, notamment au milieu de terrain où Alfred Ndiaye et Gana Guèye n’ont pas été dans leurs meilleurs jours. Pour son baptême du feu, Pape Alioune Ndiaye n’a pas eu son rendement habituel. Attendu pour apporter plus d’agressivité et de sa capacité à se projeter vite vers l’avant, le milieu s’est montré un peu crispé. Beaucoup de déchets ont été notés dans l’entrejeu, aussi bien dans la récupération que dans la construction. Dans ce secteur, l’équipe a manqué d’agressivité face à des Japonais qui ont profité des largesses et de la naïveté sénégalaise pour gagner beaucoup de duels et récupérer beaucoup de ballons.

Les joueurs de couloir, Wagué et Sabaly, ont joué leur partition, en utilisant souvent la largeur du terrain lors des phases offensives, mais ont parfois libéré beaucoup d’espace que les milieux de terrain ont peiné à couvrir. Dans les transitions offensives, les Japonais ont été d’un cran au-dessus.

Les hommes d’Akiro Nishino ont profité des nombreux espaces qui leur ont été concédés pour se procurer les meilleures opportunités. Le fait de revenir à chaque fois au score prouve qu’ils avaient beaucoup de caractère. Plus que les Lions en tout cas qui ont fait preuve de naïveté dans les deux buts et qui n’ont jamais réussi à conserver leur avantage à chaque fois qu’ils ont mené au score.

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