Tanor menace Khalifa, Bamba Fall, Barth et Cie

03 - Janvier - 2017

Tanor menace Khalifa, Bamba Fall, Barth et Cie

Une candidature à la présidentielle est déclarés au sein du Ps et par ses instances, et non à travers la presse. Une pique directe de Tanor Dieng à Khalifa Sall. Le secrétaire général du Parti socialiste soutient qu’après le temps du dialogue, de la concertation, viendra celui des sanctions contre la minorité de socialistes entrée en guerre ouverte avec la direction du parti.

Pour les besoins du décryptage du message à la nation du chef de l’Etat, Ousmane Tanor Dieng a ouvert ses portes à la presse. Et au-delà du discours de Macky Sall, il a évoqué avec les journalistes la situation au Parti socialiste. Pour le cas spécifique de Khalifa Sall, le secrétaire général du Ps a tenu à faire des précisions. «Au Parti socialiste, pour être candidat, il faut aller dans les instances et y exprimer sa volonté de devenir candidat. Et ça, il y a des moments pour le faire dans les instances du parti», a indiqué Tanor.
Poursuivant, il précise à propos du processus de désignation d’un candidat à la présidentielle au Ps. «On étudie les dossiers déposés pour en sortir le moins de candidatures et si on en a une seule, c’est le meilleur choix. S’il y a plusieurs candidatures, ce sont les instances, c’est-à-dire les militants qui décident qui ils vont choisir», dit-il.
Dès lors, la candidature de Khalifa Sall, qui est brandie ça et là, ne l’intéresse et n’intéresse en rien le parti. «Une candidature déclarée dans la presse ou soufflée à un journaliste, pour nous, ce n’est pas une candidature. Si on veut être candidat au Parti socialiste, il y a une voie à suivre. Si tu es désigné par les instances, on te soutient. Chacun a le droit d’être candidat à la présidentielle de son pays, mais pas celui du Ps. Il faut que ceci soit clair», assène-t-il.

En outre, le patron des socialistes a souligné que la situation actuelle au sein du parti, avec «environ 10% » des membres qui s’opposent aux décisions des «90% des membres» et les dénigrent systématiquement, ne saurait perdurer. Pour lui, après «le temps du dialogue, de la discussion, de la concertation», viendra celui des sanctions contre ces récalcitrants.

Autres actualités

15 - Mars - 2019

Pour exiger la libération immédiate et sans condition des «otages politiques» : Le FDS propose à l’opposition de former un gouvernement parallèle le 02 Avril prochain

Suite à la publication des résultats de l’élection présidentielle du 24 février dernier, les réactions se multiplient du coté de...

15 - Mars - 2019

Après sa démission, Me Madické va lancer «son parti » dans les prochains jours

Me Madické Niang veut-il couper tout lien avec le Parti démocratique sénégalais (Pds) ? Après sa démission à son poste de député...

15 - Mars - 2019

Fédération nationale des cadres du PDS : une "taupe" dans le groupe WhatsApp, recherchée

Ça grogne au Parti démocratique sénégalais (Pds). A l’origine, des informations diffusées à travers un groupe WhatsApp de la...

14 - Mars - 2019

Idy2019 ignore la main tendue de Macky et publie son Livre blanc

La coalition Idy2019 a tenu son premier face à face avec la presse, après aux résultats de la présidentielle du 24 février dernier donnant la victoire à...

14 - Mars - 2019

Me Madické Niang écrit une lettre à Niasse et quitte l'Assemblée nationale

Le groupe parlementaire "Liberté et Démocratie" a entamé, par le biais de son président Serigne Bara Doli, une procédure hier-mercredi pour déchoir Me...