Thierno Alassane Sall dénonce les errements de Macky Sall

21 - Novembre - 2018

« Si c’est pour favoriser un contexte de paix et de dialogue au Sénégal, le président Macky Sall doit présentement amnistier Karim Wade et Khalifa Sall, plutôt que d’attendre son éventuelle et hypothétique réélection en février 2019.

C’est en ces termes, qu’a réagi à Linguère, le président du parti « la République des valeurs », Mr Thierno Alassane Sall, en tournée nationale liée à la campagne de collecte de signatures pour le parrainage à la candidature de la présidentielle du 24 février prochain. Invité par la presse, à donner son sentiment sur la sortie sur France 24 du président Macky Sall, parlant des possibilités d’amnistier Karim Wade et Khalifa Sall, s’il est réélu le 24 février 2019 à la tête de l’Etat, le patron du parti de « la République des valeurs » a tenu à affirmer sans ambages, que ce qui intéresse le président Macky Sall, c’est moins le recouvrement des deniers publics supposés détournés, mais surtout l’élimination des adversaires potentiels gênants qui pourraient constituer des entraves pour sa réélection. Mr Sall de poursuivre que cette sortie du président Sall n’est rien d’autre qu’un aveu de taille qui confirme cette thèse.

Pour Thierno Alassane Sall, cette loi d’amnistie est très suspecte, en ce sens, qu’une loi est générale et impersonnelle et qu’on pourrait y glisser d’autres choses comme par exemple les contrats pétroliers et gaziers qui selon lui, ont suscité et continuent d’alimenter autant de commentaires et de contestations.

Enchainant avec les problèmes de tension de trésorerie qui font présentement l’actualité brulante au Sénégal évoqués récemment par le ministre de l’économie et des finances, Mr Amadou Ba, Mr Sall a catégoriquement réfuté la thèse avancée par le ministre, en soutenant et en faisant remarquer que c’est le surendettement du pays qui est à l’origine de cette situation.

Le leader du parti « la République des valeurs » a révélé, à ce propos, que la dette du Sénégal est passée de 2700 milliards de francs cfa à 6306 milliards de francs qui, a-t’il déploré, n’ont pas été utilisés dans des investissements structurants, mais plutôt n’ont servi qu’ à construire, entre autres, que le centre international Abdou Diouf de Diamniadio qui, selon lui, ne rapporte rien au Sénégal et les travaux de réhabilitation du building administratif dont la fin des travaux a largement dépassé les délais qui leur ont été assignés, pendant ce temps, le gouvernement, a-t-il ajouté, continue de louer des immeubles pour y abriter les sièges des ministères.

Parlant ensuite du parrainage, Mr Sall soutient que celui-ci, est entaché de pratiques onéreuses qui devraient faire réagir les autorités judiciaires en s’autosaisissant.

En faisant le bilan de sa tournée dans le département de Linguère, le leader de « la République des valeurs », s’est dit satisfait, parce qu’ayant constaté que les tendances sont favorables à sa formation dans le Djoloff et a invité ses camarades à redoubler d’efforts pour encore et toujours massifier le parti sans relâche. Mbargou DIOP, correspondant permanent à Louga.

Autres actualités

12 - Décembre - 2018

Ismaila Madior Fall annonce «1000 nouvelles places dans les prisons d'ici fin 2018»

« Il y aura moins de surpeuplement carcéral d’ici la fin de l’année 2018». C’est du moins l'assurance du ministre de la Justice , Garde des Sceaux,...

12 - Décembre - 2018

En novembre, les prix ont baissé de 0, 7 % (ANSD)

L’Indice harmonisé des prix à la consommation a enregistré une baisse de 0, 7 % en novembre en raison principalement du repli des prix des produits alimentaires et...

12 - Décembre - 2018

Les révélations du journal français « Mediapart » sur les relations entre Karim Wade et le procureur du Qatar

Franco-sénégalais âgé de 50 ans, Karim Wade est le fils unique d’Abdoulaye Wade, Président du Sénégal de 2000 à 2012. Ancien banquier...

11 - Décembre - 2018

La Cour suprême convoque Khalifa Sall le 20 décembre : ses avocats parlent de précipitation et...

L'affaire dite de la Caisse d'avance de la ville de Dakar a été enrôlée par la Cour suprême. Le dossier en question sera évoquée par Chambre...

11 - Décembre - 2018

Seydi Gassama dénonce la persistance des cas de tortures, l’exploitation des enfants et les interdictions de manifester

Au Sénégal, le respect de certains droits fondamentaux, comme les droits politiques, civils et civiques, reste une grande problématique. C’est l’atteinte à...