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TOUBACOUTA - 2ème EDITION DU FESTIVAL «NIUMI BADIYA» POUR LA PROMOTION DES DIFFERENTES FACETTES CULTURELLES ET LE BRASSAGE DU PEUPLE SENEGAMBIEN

30 - Octobre - 2017

La deuxième édition du festival intitulé «Niumi Badiya» prend fin ce jour, lundi 29 octobre, à Toubacouta. Cette année, cette importante activité culturelle a été poursuivie sous le signe su slogan «Bokk Xol», histoire de remobiliser tous les peuples de la Sénégambie et renforcer la solidarité inclusive entre acteurs de même sang, de même culture. Et en même temps, agiter les possibilités d’émergence d’un seul peuple pour un seul but. C’est à l’initiative de la commune de Toubacouta, en partenariat avec le Centre d’interprétation local, le Gie «Goorgorlou», le festival «Mboka» et le Syndicat d’Initiative du Tourisme.

La cérémonie d’ouverture présidée par le ministre de la Culture, aux côtés de l’Ambassadeur de la Gambie au Sénégal, Ibrahima Ndour, et du maire de Banjul, Abdoulaye Bâ, ce grand rendez-vous culturel, il faut le dire, a drainé pour cette édition des milliers de festivaliers venus de la Gambie, du Sénégal et la sous-région. Pour ses promoteurs, il a surtout été question de promouvoir la diversité culturelle sénégambienne dans toutes ces facettes et contrer l’esprit séparatiste que la colonisation, naturellement, a tenté de provoquer entre les peuples Sénégalais et Gambiens.

Ainsi, en plus du brassage qui s’est extrêmement manifesté au cours des festivités et l’expression culturelle qui était à perte de vue, l’intérêt de tenir une telle rencontre pour les deux pays c’était surtout d’échanger et partager leurs expériences en matière d’expressions culturelles. «Devant les populations du Ndiombatto, de la Casamance, de la Gambie, ce grand podium, était un cadre pour fêter les cœurs et l’unité. Mais également il s’assimile à la fête de construction de la consolidation de l’identité au sens positif du terme», a ainsi constaté le ministre de la Culture. Et cela, parce que, nous confie-t-il, «l’unité et la Sénégambie transcendent nos frontières, transcende nos frontières politiques, les divergences politiques entre les deux pays. C’est une entité urbaine, une réalité qui vit sans tenir compte, de quelque manière qu’il soit, des vicissitudes institutionnelles et politiques», a poursuivi Abdou Latif Coulibaly.

Outre les acquis ayant déjà été enregistrés parmi les besoins du festival, en termes de promotion, comme le classement du festival «Niumi Badiya» dans l’Agenda culturel annuel du ministère de la Culture, le démarrage de cet évènement, aujourd’hui, considéré comme la plus grande fête culturelle organisée dans le Ndiombatto, a aussi constitué une occasion de penser à ce patrimoine culturel exceptionnel jalousement gardé par les populations locales. Et, ce festival transfrontalier ne demande qu’à être exposés, à être montrés sur les podiums de reconnaissance internationaux. Mais également de méditer en fonction de la multiplication de ce genre d’évènements au Sénégal et dans cette partie du pays, de l’équipement et la modernisation du Centre d’interprétation et la conception d’un hymne propre à ce festival fortement apprécié.

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