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Transformation des ressources halieutiques : Les femmes de Ndangane outillées

14 - Août - 2016

Transformation des ressources halieutiques : Les femmes de Ndangane outillées

Ndangane est une zone de pêche où les femmes s’investissent dans la transformation des produits halieutiques, non sans difficultés. Soucieuse de parfaire leur travail, l’Ong Enda Graf Sahel a organisé, mardi, une session de formation sur les techniques de transformation.

La chargée de programme à Enda Graf Sahel, Mme Fatou Ndoye, a expliqué que l’initiative s’inscrit dans le cadre d’un programme dénommé « Diender » : Genre et développement durable en réseau. Il s’agit d’un programme d’Enda Tiers-monde qui contribue au développement de l’économie verte de la zone et centré sur l’aspect genre.

Aussi a-t-elle indiqué que ce programme est exécuté dans différents pays par Enda Graf Sahel et Enda Pronat au Sénégal. « Nous cherchons à améliorer les techniques et les connaissances pour que les femmes puissent mieux contribuer au développement durable, mais aussi de leur permettre de mieux participer à l’économie locale, à la gouvernance des ressources.

Cette session de formation organisée au profit des femmes de Ndangane-Sambou a pour objectif d’améliorer les techniques de transformation et ainsi permettre aux femmes d’accéder aux marchés », a-t-elle expliqué. A partir d’un diagnostic, l’Ong a pu déceler un certain nombre d’axes sur lesquels elle doit travailler. Ils portent sur l’environnement, l’économie, le social et le politique. A Simal où les ressources se font rares, les vasières permettent d’améliorer celles-ci comme les arches plus connues sous le nom de « pagnes ».

Mme Fatou Ndoye a soutenu que cette initiative est née de l’expérience des femmes transformatrices des produits halieutique de Dionewar qui ont démarré par des ensemencements d’arches. « Après la réussite de cette activité, nous les avons accompagnées à apporter ce savoir-faire dans d’autres localités comme Joal-Fadiouth et l’année dernière à Ndangane-Sambou », a-t-elle dit.

Selon Mme Fatou Ndoye, tout ceci montre l’importance du rôle que les femmes jouent dans le cadre de la préservation de l’écosystème et des ressources. Elle est d’avis que ces femmes doivent être davantage accompagnées, renforcées pour la durabilité des ressources. Non sans plaider pour une meilleure représentativité des femmes dans les instances de gouvernance. Ce programme d’une durée de 3 ans, qui intervient dans les communes de Niodior-Dionewar et de Fimela, prend fin en 2017.

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