TRANSMISSION DU VIH DE LA MÈRE À L’ENFANT UNE BAISSE DE 4,4 POINTS NOTEE EN 2017

03 - Février - 2018

De 7,7 % en 2012, le taux de transmission du VIH mère-enfant est passé à 3,3% en 2017, soit une baisse 4,4 points. C’est ce qui est ressorti du plan de l’enquête sur l’évolution du taux de transmission de la mère à l’enfant, durant l’année 2017. L’information est de la Division de Lutte Contre le Sida et les IST, en collaboration avec le CNLS Conseil National de Lutte Contre le Sida, lors d’un atelier organisé, hier, vendredi 02 février, au King Fahd Palace.

L'enquête sur l’infection au VIH chez les nouveau-nés par leur mère est révélée hier, vendredi 02 février, à l’hôtel King Fahd Palace, lors d’un atelier organisé par la Division de Lutte Contre le Sida et les IST (DLSI), en collaboration avec le Conseil National de Lutte Contre le Sida(CNLS).

L’objectif de cette évaluation est, selon Docteur Safiatou Thiam, secrétaire exécutif du conseil national de lutte contre le sida, «l’analyse opérationnelle de tout le processus mis en place pour permettre de sortir tous les problèmes». Ainsi cette enquête prouve que «de 2012 à maintenant, le taux de transmission mère-enfant du VIH est passé de 7,7% à 3,3%» Aussi, le professeur Cheikh Tidiane Diop, chef de la DLSI, rappelle que «suite à cette enquête, la dernière a été faite il y a 02ans (2015). Ainsi le constat fait globalement est une stabilité, car on est toujours aux alentours de 3% et dans le contexte d’allaitement protégé, c’est moins de 5%» a- t-il fait savoir.

Autrement, pour ce critère, c’est-à-dire la transmission du VIH de la mère au nouveau-né, «nous sommes encore dans les normes», a ajouté le professeur Diop. Cependant pour certifier l’élimination totale du VIH au Sénégal, «il faut que toutes les femmes aillent en consultation Prénatale (CPN) et qu’elles soient dépistées et leurs enfants soient pris en charge quand ils ont le VIH» a souligné Dr. Safiatou Thiam.

Toutefois, des ruptures de réactif pour le dépistage des femmes enceintes sont notées pour cette année, d’après les explications du professeur faites à travers une vidéo projetée. En effet, Safiatou Thiam avoue que cette complication «est liée à plusieurs facteurs». En effet, elle a cité un problème technique. Ainsi elle explique le fait que «pour les stratégies avancées de dépistages, les techniciens ont dû utiliser des réactifs qui étaient destinés à la prévention de la transmission mère-enfant au lieu des nouveaux tests qui ont été achetés et qui coûtent très chers».

Cependant, chef de la DLSI, M. Diop, affirme que face à ce problème «l’autorité va trouver des solutions et donner de meilleurs résultats d’ici 2020» a- t- il conclue.

Autres actualités

29 - Mai - 2020

Covid_19 de ce vendredi 29 mai 2020...81 nouvelles contaminations, 2 cas importés, 20 patients en réanimation et 52 guéris

Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale fait le point sur la situation de l'épidémie de Covid-19 ce jeudi 29 mai 2020...Sur 1236 tests effectués,...

29 - Mai - 2020

Prorogation de l’Etat d’urgence: Moustapha Diakhaté » Macky viole la constitution «

L’ancien ministre conseiller Moustapha Diakhaté n’est pas du tout d’accord sur la prorogation de l’Etat d’urgence par décret présidentiel. Dans...

29 - Mai - 2020

Gestion de la Covid-19 : Fin de la brouille entre Diouf Sarr et le Pr. Seydi ?

Le ministre Abdoulaye Diouf Sarr et le professeur Moussa Seydi ont-ils fumé le calumet de la paix ? Tout porte à le croire, suite à la visite des deux hommes au centre de...

29 - Mai - 2020

Retour des travailleurs saisonniers : les propositions d’un socio-anthropologue pour éviter un ‘’fiasco sanitaire’’

Le socio-anthropologue Papa Faye suggère aux autorités sénégalaises de lever l’interdiction du transport interurbain pour faciliter le retour à leur...

29 - Mai - 2020

Violations des droits humains commises dans le cadre de l’Etat : Me Assane Dioma Ndiaye et Seydi Gassama condamnent

La justice doit mener des enquêtes indépendantes sur les violations des droits humains commises dans le cadre de l’Etat d’urgence et poursuivre leurs auteurs. C’est...