">

Transport urbain : 7 minibus seront mis en circulation à Fatick dès janvier 2017

21 - Décembre - 2016

Transport urbain : 7 minibus seront mis en circulation à Fatick dès janvier 2017

Le chef de la division suivi-évaluation des transports du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (CETUD), Ababacar Fall, a annoncé, mardi, la mise en circulation, dès janvier 2017, de sept minibus dans la ville de Fatick.

La mise en circulation de ces sept minibus nécessitera l’ouverture de deux lignes dédiées à ces véhicules, a-t-il dit, à l’occasion de la restitution de l’étude de faisabilité technique et financière pour la mise en place du système de transport urbain dans la ville de Fatick.

‘’Nous pensons commencer à mettre en service ces véhicules à partir du mois de janvier’’, a assuré le chef de la division suivi-évaluation des transports du CETUD.

Selon lui, ‘’il est prévu 4 minibus sur la ligne 1 qui va quitter
la gare routière, passer par le lycée, Ndiaye-Ndiaye 1, le Cem 3, Ndiaye-Ndiaye 2 et sortir par la route des HLM pour terminer aux TP (service des travaux publics)’’.

‘’La ligne 2 va partir de la gare routière, sortira vers l’hôpital, les sapeurs-pompiers, entrera dans la ville pour aller vers la mairie, le
tribunal régional et le marché, avec trois minibus’’, a encore indiqué Ababacar Fall.

Il a ajouté qu’il est prévu également, dans le cadre de l’ouverture de ces deux lignes, "des déssertes particulières aux heures de pointe pour Niakhar et Foundiougne’’.

‘’La cible de ce projet, ce sont les transporteurs disposant
d’un agrément et d’un véhicule. Nous pensons demander aux opérateurs locaux de créer un GIE qui sera un futur membre de
l’AFTU (Association de financement du transport urbain)’’, a souligné M. Fall.

Il a expliqué que ‘’c’est à travers ces GIE que le programme va s’exercer’’. Il a rappelé qu’’’il n’y avait pas de transport urbain" à Fatick, une ville où "l’essentiel du transport [...] est assuré par les moto-Jakarta, les charrettes et les taxis". Il a signalé que "la possibilité" est donnée "aux transporteurs qui sont dans l’interurbain de pouvoir bénéficier de ce programme’’.

‘’Le véhicule va coûter 18. 950.000 francs CFA et le remboursement se fera sur 5 ans. La tarification ne va pas changer. Ce sera un tarif unique de 100 francs pour tout déplacement’’, a-t-il dit.

‘’Tout l’accompagnement prévu dans le cadre du programme est déjà déclenché, et dès demain (mercredi), la formation des opérateurs va commencer. Ensuite, il y aura la formation des conducteurs, des receveurs, des régulateurs, des contrôleurs’’, a promis Ababacar Fall.

‘’Un service après-vente sera mis en place et se fera par
les fatickois eux-mêmes parce qu’avec 7 véhicules, ce n’est pas évident pour le fournisseur d’installer un service’’, a-t-il estimé.

‘’L’habillage du réseau se fera avec l’implantation des poteaux
d’arrêt. Une attention particulière se fera sur la qualité des routes que vont utiliser ces véhicules’’, a-t-il conclu.

Autres actualités

06 - Juillet - 2018

Une nouvelle approche "inclusive" de retrait des enfants de la rue initiée (officiel)

Le directeur de la Promotion des droits de l’Enfant au ministère de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’Enfance, Niokhobaye Diouf a indiqué, jeudi à...

06 - Juillet - 2018

Clôture Semaine de l’Enfance : Le ministre de tutelle attendu à Toubacouta

Le ministre de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’Enfance, Ndèye Ramatoulaye Guèye Diop est attendue le mardi 17 juillet prochain à Toubacouta (Foundiougne)...

03 - Juillet - 2018

Le maire de Niakhar réclame l’électrification de 25 villages

Le maire de Niakhar (centre), Macodou Sène, a réclamé lundi l’électrification de 25 villages situés dans sa commune, regrettant que seuls sept...

02 - Juillet - 2018

Des hommes d’affaires fatickois en quête de nouveaux marchés en Russie

Des hommes d’affaires sénégalais de Fatick (centre) ont annoncé être en discussions avec de potentiels partenaires russes pour écouler en Russie le sel...

30 - Juin - 2018

A FATICK, LES ACCOUCHEMENTS NON ASSISTÉS RESTENT "UN DÉFI À RELEVER"

La réduction des accouchements en dehors des établissements de santé et sans l’assistance d’un personnel qualifié reste "un défi à relever"...