’’ubi Tey jang tey’’ : l’absence des élèves a eu ’’un impact négatif’’ à Fatick (responsable d’ONG)
’’ubi Tey jang tey’’ : l’absence des élèves a eu ’’un impact négatif’’ à Fatick (responsable d’ONG)
L’absence des élèves le jour de la rentrée "impacte négativement" sur la mise en œuvre du concept "Ubi Tey jang tey’’, consistant en un démarrage effectif des cours au premier jour de l’ouverture officielle des classes, a déploré, jeudi, à Fatick, le coordonnateur régional de la Coalition des ONG en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP).
"Au niveau du moyen-secondaire, l’absence des élèves est la seule difficulté. Nous avons vu sur le terrain que les élèves ne sont pas présents. Cela est lié au prolongement des vacances", a-t-il dit au cours d’un point de presse.
Selon, lui, il revient aux parents de prendre conscience du fait que les enfants doivent aller à l’école "dès le premier jour de la rentrée. Ce n’est pas à l’enfant d’imposer le temps qu’il doit consacrer aux vacances avant d’aller à l’école".
"L’appel que nous pouvons lancer, c’est aux parents, pour qu’ils encouragent leurs enfants à rejoindre les établissements. L’inscription n’est pas une condition sine qua non pour que l’enfant puisse entrer en classe et suivre [les] cours", a signalé le coordonnateur régional de la COSYDEP.
M. Seck a par ailleurs expliqué l’absence des élèves par le fait les filles et garçons se rendent dans les grandes villes pour travailler comme domestiques et ouvriers, afin d’avoir assez d’argent pour s’inscrire et acheter leurs fournitures scolaires.
Outre ce constat, "on s’est rendu compte que le concept Ubi Tey jang tey a fait des pas" importants à Fatick, a-t-il dit, précisant que "si le temps d’apprentissage est assez suffisant, cela peut impacter positivement sur les résultats" en fin d’année.
Depuis le lancement du concept en 2013, "les résultats au niveau académique ont fait des bonds de plus de 50%. La campagne a impacté sur les résultats en fin d’année, parce que nous avons quitté 30% à 36% pour aujourd’hui arriver à 61% pour le CFEE et à plus de 40% pour le BFEM et BAC", s’est-il réjoui.
"C’est un acquis qu’il faut consolider et faire d’autres pas pour que d’ici quelques années, nous puissions arriver à plus de 70% de taux de réussite. Cela est possible si toute la communauté s’engage et qu’il y ait des synergies d’actions pour que la réussite soit au bout", a ajouté le coordonnateur de la COSYDEP.