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UEMOA : la croissance attendue à 6,7 % en 2019

13 - Juin - 2019

La croissance économique au sein des Etats de l’Union économique et monétaire ouest africaine est projetée à 6,7% pour 2019 contre 6,5% en 2018, a appris l’APS, mercredi, à l’issue d’une session ordinaire du comité de politique monétaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Selon le gouverneur de la BCEAO, Tiémoko Meyliet Koné, citant le communiqué final issu de cette rencontre, "le dynamisme de l’économie s’est maintenu au premier semestre de l’année" 2019.

Interrogé par la presse, en marge de la clôture du CPM, dont il est le président, M. Koné a expliqué que cette croissance dépend de toute l’activité économique au sein de l’Union.

Il a fait état de baisses relevées au niveau de certains produits phares de l’économie comme la noix de cajou, le café, le coton et l’huile de palme.

"Il y a un certain nombre de facteurs comme les discussions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis qui peuvent infléchir un tant soit peu le volume des transactions et peut-être peser sur cette croissance, mais au niveau de l’Union, l’appréciation de la croissance se fait sur l’évolution des activités d’une façon générale, de toutes les activités", a-t-il dit.

Selon Tiémoko Meyliet Koné, "la demande intérieure est très forte parce que même si au niveau des produits il y a des fluctuations au niveau des coûts à l’extérieur, les volumes de production restent importants. Cela est un facteur important de cette croissance estimée à 6,7%", a-t-il précisé.

Sur la base des analyses faites par le CPM, la croissance sera à ce niveau pour l’année 2019, a confirmé Tiémokho Meyliet Koné.

Interrogé sur cette croissance contrastant avec l’indice de pauvreté dans les pays de l’Union, il a précisé que ’’l’analyse n’est pas tout à fait arrêté en ce qui concerne la composante de l’indice de pauvreté’’.

’’Le souhait des Etats de l’Union c’est d’arriver à maîtriser et à faire reculer la pauvreté mais il y a beaucoup d’éléments à prendre en compte’’, a-t-il souligné.

Il ne s’agit "pas seulement des actions sur la croissance, mais de toutes les actions qui peuvent être menées sur le plan financier, notamment sur l’inclusion financière en permettant aux populations d’accéder à des moyens pour augmenter leurs revenus’’, a relevé le gouverneur.

Au-delà de la croissance, ’’il faut que des actions soient menées pour amener au fur et à mesure les populations à profiter du progrès puisqu’il y a plusieurs actions qui contribuent à l’amélioration de l’économie et au recul de la pauvreté’’, a-t-il indiqué.

Au titre de cette 2e réunion ordinaire de l’année 2019, le comité de politique monétaire de la BCEAO a passé en revue les principales évolutions qui ont marqué la conjoncture économique internationale et régionale au cours de la période récente, ainsi que les facteurs de risques pouvant peser sur les perspectives à moyen terme d’inflation et de croissance économique de l’Union.

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