Un élu souligne l’ampleur des problèmes environnementaux à Fimela
Un élu souligne l’ampleur des problèmes environnementaux à Fimela
Les problèmes de salinisation des terres auxquels se trouve confrontée la région de Fatick (ouest) font de cette partie du Sine et du delta du Saloum en particulier un cas d’école des relations conflictuelles entre l’environnement et le tourisme, a souligné, vendredi, à Djilor Djidjack, le président de la commission chargée de l’environnement au conseil municipal de Fimela, Birame Senghor.
"Il y a beaucoup de terres dans la région de Fatick, à Fimela en particulier. Les potentialités existent dans cette commune, mais il y a beaucoup de problèmes de salinisation", a-t-il dit à l’ouverture d’un séminaire de l’Agence de presse sénégalaise (APS) axé sur cette problématique.
Cet atelier prévu pour trois jours est organisé de concert avec la Fondation Konrad Adenauer (FKA), sur le partage d’expériences dans les relations entre les problèmes liés à l’environnement et au tourisme dans les îles du Saloum.
"Les terres sont actuellement en train de se dégrader dans toutes les commune de Fimela" dont fait partie Djilor Djidjack, village de naissance du premier président sénégalais Léopold Sédar Senghor, a déploré Birame Senghor.
"La commune de Fimela, qui compose 16 villages, est en train de faire" de son mieux pour faire face à ces difficultés, mais elle demeure confrontée à un manque de moyens financiers pour une meilleure gestion des problèmes environnementaux, a signalé M. Senghor.
Le conseil municipal est "tenu d’aller chercher des partenaires pour sauver l’environnement et récupérer le maximum de terres dégradées", en vue du développement de son agriculture notamment, a ajouté l’élu local.
"A Fimela, les terres cultivables commencent à se dégrader. Les terres d’habitation diminuent et la population augmente", sans compter d’autres problèmes liés par exemple à la gestion des déchets et aux conséquences de la déforestation, a-t-il fait remarquer.