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Un final rythmé pour le festival "Xeeman Jong fa Fadiouth"

24 - Décembre - 2019

La deuxième édition du festival pour l’émergence de Joal-Fadiouth, "Xeeman Jong fa Faajut" en langue nationale sérère, a été clôturée lundi dans une ambiance rythmée et colorée, avec la promesse des initiateurs d’en faire une manifestation annuelle.

Pendant trois jours, des olympiades scolaires ont mis aux prises les différents établissements scolaires publics et privés de la commune, de l’élémentaire au moyen secondaire, avec la participation du Collectif des directeurs d’école (CODEC), des chefs d’établissement et des cellules d’animation pédagogique, pour amener les élèves à "compétir sainement" à travers des activités pédagogiques.

Des activités sportives, des courses de pirogues dites "régates", de la lutte traditionnelle appelée "mbapatt", ainsi que des activités d’animation culturelle et artistique ont été organisées dans le cadre de ce festival.

Il y a eu également une table ronde sur la philosophie, à laquelle ont participé les élèves des classes de Terminale de la commune de Joal-Fadiouth.

"Joal et Fadiouth étant organiquement liées par l’histoire et la géographie, il nous a semblé indiqué d’initier, en rapport avec les différentes parties prenantes, notamment le maire et son conseil municipal, les chefs religieux, toutes obédiences confondues, les délégués de quartier, les notabilités coutumières, les structures de jeunesse et de femmes, ce festival pour promouvoir ce que nous avons de plus cher et de plus authentique", a expliqué Aïssatou Sophie Gladima.

"Comme un rêve, nous l’avons porté et réalisé avec le concours de tous, sans exception, mais surtout avec les encouragements et l’appui conséquent" du président de la République Macky Sall, protecteur des arts et de la culture", a dit Mme Gladima, ministre des Mines et de la Géologie, à l’initiative de ce festival.

"Je voudrais, par conséquent, dans cette ville qui a vu naitre son illustre prédécesseur Senghor, lui rendre l’hommage que notre commune rend à ceux et celles qui la portent dans leur cœur et qui s’investissent pour son rayonnement et son développement socio-économique", a-t-elle lancé.

Aïssatou Sophie Gladima, remerciant l’ensemble des autorités politiques, religieuses et municipales, ainsi que les amis et parents venus de partout, estime que quelle que soit son envergure, ce festival va demeurer "un espace d’échanges, j’allais dire un prétexte innovant pour permettre, dans une dynamique unitaire, l’expression plurielle de toutes les sensibilités artistiques, sportives, chorégraphiques et linguistiques qui sédimentent la culture d’un peuple".

Au demeurant, l’innovation de l’édition 2019 aura été l’organisation d’un pré-festival, qui a permis, "depuis des mois, de dérouler des activités ludiques, éducatives, environnementales, médicales, entre autres, au bénéfice exclusif des populations, qui se réjouissent sans doute de voir leur localité être le point de convergence de tous ceux qui croient que la culture est au début et à la fin de toute grande entreprise humaine".

"Comment dans cet effort pour célébrer la mémoire et rendre justice à ce que nous avons de plus authentique, ne pas faire mention du spectacle son et lumière et du +fanal+ venu de Saint-Louis, toutes ces deux manifestations qui nous ont permis, le temps d’une soirée, de visiter des pans entiers de notre histoire glorieuse", a-t-il fait savoir.

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