UNE DÉLOCALISATION TOTALE OU PARTIELLE DE LA SODIDA À L’ÉTUDE (MINISTRE)

12 - Novembre - 2016

UNE DÉLOCALISATION TOTALE OU PARTIELLE DE LA SODIDA À L’ÉTUDE (MINISTRE)

L’Etat et les industriels sont en train de s’organiser pour délocaliser la Société du domaine industriel de Dakar (SODIDA) ou une partie de ses activités dans un espace plus adéquat, a dit, vendredi, le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye.

M. Ndiaye s’exprimait lors de la séance plénière au Conseil économique, social et environnemental (CESE). La rencontre portait sur le thème : ’’Rôle et place des zones économiques spéciales intégrées (ZESI) dans la politique nationale d’industrialisation du Sénégal’’.

Les conseillers ont interpellé le ministre de l’Industrie et des Mines sur le nouveau Code minier, la SODIDA, les carrières en zone d’élevage, les explorations dans la zone du Ferlo, l’exploitation de l’or et du pétrole, la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) et la Nouvelle société textile sénégalaise (NSTS) de Thiès.

‘’Nous avons invité des entrepreneurs sénégalais à visiter le domaine industriel et le parc industriel de Diamiadio. Ils sont en train de s’organiser soit sur l’idée d’une délocalisation de la SODIDA soit de leur permettre d’avoir un nouvel espace où faire de l’industrie’’, a-t-il dit.

Aly Ngouille Ndiaye assure que ‘’c’est pratiquement tous les industriels de la SODIDA qui sont dans cette association et qui ont déjà commencé à y mettre de l’argent ‘’.

‘’La balle est dans notre camps pour leur trouver un terrain et ce sera avec eux qu’on trouvera les moyens de l’aménager pour déplacer SODIDA ou délocaliser certaines activités pour qu’elle soit plus fonctionnelle’’, a-t-il dit.

Pour la NSTS de Thiès, M. Ndiaye souligne que sa relance a produit 120 emplois, une production de 100 tonnes par mois, des exportations dans la sous-région. Dans la deuxième phase, il est prévu un investissement de deux milliards de FCFA pour 200 emplois.

Abordant la question des carrières se situant dans les zones d’élevage, il a assuré que son ministère et celui de l’Environnement vont voir comment tenir en compte les préoccupations des éleveurs dans ces zones.

S’agissant de la CSS, il rappelle que cette société génère beaucoup d’emplois et le gouvernement a pris des dispositions pour que ce qui est produit localement soit consommé.

’’Les dispositions seront prises que la CSS soit soutenue’’, a-t-il dit, promettant qu’il en sera fait de même pour la filière tomate. D’ailleurs, trois agropoles seront mis en place au Nord, centre et Sud du pays afin qu’il y ait dans ces zones, une industrie qui produise de la tomate.

Le ministre des Mines a aussi expliqué aux conseillers que l’exploitation de l’or et du pétrole nécessite des compétences. Le Sénégal n’ayant pas encore cette expertise est allé la chercher et il est normal que ceux qui viennent exploiter y gagnent quelque chose.

‘’Nous avons tenu en compte cela dans le code minier et dans la modification du code pétrolier. Nous n’allons pas risquer d’investir dans la prospection ’’, -t-il dit.

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