">

Une nouvelle approche "inclusive" de retrait des enfants de la rue initiée (officiel)

06 - Juillet - 2018

Le directeur de la Promotion des droits de l’Enfant au ministère de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’Enfance, Niokhobaye Diouf a indiqué, jeudi à Fatick, qu’une nouvelle approche "inclusive" est actuellement mise en oeuvre en perspective du retrait des enfants de la rue.

"C’est une stratégie inclusive qui implique au premier niveau la fédération et les associations de maîtres coraniques", a dit M. Diouf au terme d’un CRD préparatif de la journée de clôture de la semaine nationale de l’enfant (10-17 juillet), prévue à Toubacouta (Foundiougne).

"Les maîtres coraniques, a-t-il poursuivi, sont fortement impliqués
dans le processus de retrait avec l’appui d’autres acteurs comme les
Comités départementaux de protection de l’enfant (CDPE) qui en sont les maîtres d’œuvre".

"Il ne s’agit plus de procéder à des opérations de retrait à partir du ministère de tutelle ou du niveau central" a dit M. Diouf, soulignant que "maintenant, la planification relève du préfet, en partenariat avec la Police, la société civile, les partenaires techniques et financiers, les maîtres coraniques, les Badjenou Gox et les Ndeyi Daara".
"Donc, vraiment c’est de façon inclusive, transversale que tous ces acteurs définissent le modus opérandi dans chaque département pour le retrait des enfants de la rue" a-t-il relevé au cours de la réunion présidée par le gouverneur Souleymane Ciss.

Avant de préciser que "les enfants retirés de la rue sont orientés vers des centres de tri ou d’accueil où on effectue la recherche de leurs parents".

"Et après identification et une mise en garde de la police contre toute récidive, les parents pourront alors retirer leurs
enfants", a-t-il ajouté, relevant, que l’innovation dans la nouvelle
approche est que "les enfants retirés ne sont plus remis aux maitres
coraniques mais aux parents".
Il rappelé, que la loi condamne l’exploitation de la mendicité d’autrui d’une amende de 500.000 francs à 2.000000 francs et d’une peine de prison de 2 à 5 ans.

M. Diouf a indiqué que depuis la mise en oeuvre de la nouvelle approche, il y a trois mois "quelque 339 enfants ont été retirés dont 50 enfants originaires de la Guinée Biassau vont être retournés chez eux".

Le président de la République, Macky Sall avait à l’occasion du Conseil des ministres du 22 juin 2016 exhorté le gouvernement à poursuivre les efforts entrepris dans le retrait des enfants de la rue.

Autres actualités

23 - Février - 2019

Fatick : le déploiement des forces de sécurité et de défense sur les lieux de vote a débuté (officiel)

Le déploiement des forces de sécurité a démarré vendredi à Fatick (ouest), pour le compte du dispositif arrêté pour la sécurisation...

19 - Février - 2019

Naufrage d’une pirogue dans les îles du Saloum : trois femmes dont une enceinte et deux bébés sauvés de justesse

Le pire a été évité de justesse hier, lundi, à Djinda dans les îles du Saloum. Une pirogue transportant trois (3) femmes dont une (1) en état de...

11 - Février - 2019

Sokone : appel pour la construction d’une bibliothéque pour sauvegarder l’œuvre d’El Hadji Ahmed Dème

Serigne Abdoul Dème, porte-parole de la famille d’El Hadji Ahmed Dème de Sokone a invité les autorités étatiques à les aider à construire...

11 - Février - 2019

A Fatick, la campagne envoie les élèves en vacances forcées

La majeure partie des établissements scolaires publics de Fatick sont en vacances inhabituelles. Ce, à cause de la campagne électorale qui boucle sa première semaine...

06 - Février - 2019

USSEIN : Le campus de Fatick a démarré les enseignements

Le campus de Fatick de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN) a démarré mardi ses enseignements, avec une centaine d’étudiants, a...