">

URGENT - Les avocats de Khalifa Sall décident de saisir la Cour suprême

18 - Juillet - 2018

Le procès en Appel du maire de Dakar s’est ré-ouvert ce mardi avec le rejet de toutes les exceptions soulevées par la défense mais aussi par le rejet de la demande de liberté de Khalifa Sall. Une décision qui a soulevé la furie de ses avocats en particulier Me Clédor Ciré Ly. Selon ce dernier, la défense envisage déposer un pourvoi en cassation.

«Le juge a statué sur une question de détention en réduisant la libération de Khalifa Sall. Cela donne compétence immédiatement à la Cour suprême. Nous envisageons de déposer un pourvoi en cassation», annonce Me Clédor Ciré Ly .

Revenant sur les arguments soulevés par le juge Demba Kandji, la robe noire de rappeler qu’ «il a lu des arrêtés où il a puisé des dispositions qui, en réalité ne sont pas les dispositifs de l’arrêt. Concernant les dispositifs de l’arrêt, le juge, il a effectivement une démarche qu’il doit suivre, les positions des partis sont exposées ensuite la juge analyse position par position et finit, maintenant, par rendre sa décision».

«Certes le juge a soulevé des considérants mais, souligne l’avocat de la défense, je pense simplement à l’arrêt Abdoulaye Baldé que j’ai plaidé à la CEDEAO».

La robe noire d’expliquer que : «cet arrêt a visé les expositions du traité, du protocole et du règlement pour dire qu’il n’a pas à demander aux Etats d’exécuter les décisions de justice parce que les Etats ont l’obligation de les respecter». Avant de promettre de mettre en ligne cet arrêt Abdoulaye Baldé.

Pour lui, «Si le plaideur se pourvoi, la cour est obligée de lui rappeler sa position, chose que j’ai faite, martèle l’avocat. Les compétences de la Cour, c’est les violations des droits de l’homme », dénonce-t-il.

Il rappelle que «la Cour avait dit expressément que le droit à un procès équitable a été effectivement violé. Maintenant, la Cour a confirmé ces violations tout en s'enracinant dans ces violations».

En conclusion, peste-t-il: «c’est un Etat qui a, aujourd’hui, rompu définitivement avec non seulement la justice internationale mais encore avec l’Etat de droit et les principes qui gouvernent l’Etat démocratique. »

Autres actualités

23 - Mars - 2024

Carte électorale Kaolack : 254.406 électeurs, 199 lieux et 531 bureaux de vote

Le préfet de Kaolack, Latyr Ndiaye a fait face à la presse pour revenir sur la situation de la carte électorale et le dispositif mis en place pour un bon déroulement...

23 - Mars - 2024

Madiambal et Amadou Bâ : Karim Wade réplique et annonce une plainte

«Karim Wade risque d’être bien seul dans sa position de soutien à Diomaye Faye. Le Comité Directeur du PDS le désavoue». C’est le message...

01 - Février - 2024

Assemblée nationale : la farce d'en face

Faut-il en rire ou en pleurer ? Mieux faut-il en avoir peur ? Une « bordélisation » de notre Parlement inquiète de plus en plus. Le Sénégal est l’un...

01 - Février - 2024

Eviction de Karim Wade de la liste des candidats : Le Pds obtient mandat pour enquêter

Le Parti démocratique Sénégalais (Pds) a obtenu mandat pour enquêter sur les soupçons de corruption et de conflits d’intérêts sur les 2 juges...

01 - Février - 2024

Commission d'enquête parlementaire: le Forum du justiciable appelle "au respect de la présomption d’innocence"

Le Forum du justiciable dit suivre avec « beaucoup d'intérêt » le vote de la résolution actant la mise en place de la commission d'enquête parlementaire...