Véronique Tshanda ne peut plus se permettre "n’importe quoi" après "Félicité"

10 - Décembre - 2018

Véronique Tshanda Beya Mputu, actrice principale du film ’’Félicité’’ du réalisateur sénégalais Alain Gomis, affirme que ce long métrage sorti en 2017 a mis la barre tellement haut qu’elle ne peut plus se permettre ’’n’importe quoi’’ et a par conséquent rejeté plusieurs propositions de collaboration.

"Félicité est un handicap parce que je ne peux pas me permettre de faire du n’importe quoi" après ce film, a dit dans un entretien avec l’APS, Véronique Tshanda Beya Mputu , héroïne du film du même nom.

L’actrice congolaise a reçu ce week-end à Saint-Louis, le trophée francophone de l’interprétation féminine, en clôture de la 6e édition des Trophées francophones du cinéma, qui s’est tenue du 23 novembre au 8 décembre 2018.

Ce prix est la septième récompense du genre obtenue par "Félicité" depuis sa sortie en février 2017, dont l’Etalon d’or de Yennenga la même année.

Véronique Tshanda Beya Mputu dit avoir reçu plusieurs propositions de collaboration auxquelles elle n’a pas donné suite, ’’Félicité" a autant placé la barre "très haut".

"S’il faut garder la barre très haut, cela va être compliqué", déclare l’artiste, estimant qu’elle ne peut "pas faire n’importe quoi après +Félicité+".

A l’en croire, des réalisateurs lui proposent souvent des scénarii qui, quand on les voit, ne ressemblent "à rien du tout".

Cela dit, Véronique Tshanda Beya Mputu a signalé avoir tout de même tourné dans d’autres films après ’’Félicité’’, dont un court métrage.

Les projets se dessinent pour elle en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Congo pour l’année prochaine, mais l’artiste se veut fidèle à une approche suivant laquelle "l’idéal n’est pas de gagner des prix, mais de faire plaisir aux fans, de transmettre un message, des émotions, de faire pleurer les gens, les toucher".

"Félicité", c’est l’histoire d’une femme libre et fière. Elle est chanteuse le soir dans un bar de Kinshasa. Sa vie bascule quand son fils de 14 ans, est victime d’un accident de moto. Ce fait est, pour elle, le point de départ d’une course contre la montre dans les rues de Kinshasa, pour le sauver.

Ce film offre une lecture exceptionnelle d’une réalité vivante, faite de désillusions certes, mais d’énergie, de passion et de rêves.

Autres actualités

13 - Septembre - 2017

Le Japon décerne le prix « nobel des arts » à You… By Amadou on septembre 12, 2017

Le chanteur Youssou Ndour est le lauréat 2017 du Praemium Imperiale, l’équivalent japonais du Nobel des arts. L’annonce a été faite ce mardi à New...

12 - Septembre - 2017

Abdou Latif Coulibaly : ’’Nous devons arriver à développer notre identité propre’’

Le nouveau ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, a fait part de son ambition de développer ’’une identité propre au Sénégal’’ par le...

05 - Septembre - 2017

EL HADJ DEMBA DIA, REALISATEUR DE «J’EXISTE» SANKARA ET MOI...

«J’existe», documentaire du jeune réalisateur El Hadj Demba Dia, est l’un des deux courts métrages qui représentent le Sénégal à...

31 - Août - 2017

Tournée musicale : Les Frères Guissé à la conquête de la Chine

Après leur concert du 4 avril dernier à Pékin, les Frères Guissé sont revenus dans la capitale chinoise, cette fois-ci pour un contrat de résidence de...

29 - Août - 2017

ENTRETIEN AVEC LA REALISATRiCE KHADIDIATOU SOW «PLASTICIENNE, COSTUMIERE OU REALISATRICE... TOUT EST LIE»

Son film, «Une place dans l’avion», est l’un des deux courts métrages qui représenteront le Sénégal au tout prochain Clap Ivoire, du 4 au 10...