Vidéo-Les propositions chocs du juge Ibrahima Dème

02 - Juillet - 2018

Candidature unique, couplage des élections, dissolution de l’Assemblée nationale, mandat unique, candidature à l’élection présidentielle de Février 2019… le juge Ibrahima Dème se lâche. Actuellement en séjour en France sur invitation de la Plateforme de Paris, le magistrat démissionnaire qui va se lancer à la course à la présidentielle de 2019 est sans langue de bois. Suivez !
Présentement sur invitation de la Plateforme de Paris qui regroupe les partis de l’opposition et quelques organisations de la société civile, le juge démissionnaire Ibrahima Dème s’est confié à la presse à l’issu de la rencontre. Dans ce face-à-face avec les journalistes, M. Dème a été sans concession avec la gouvernance de Macky Sall. de cette gouvernance, il constate une crise morale, institutionnelle, politique, économique social et même culturel dans le pays.
Pour lui, s’il y a un minimum de transparent aux l’élection présidentielle de Février 2019, il y aura alternance. Mais question dit-il, est de savoir s’il y aura simplement un changement d’homme, ou s’il y aura une véritable alternative ? En d’autres termes, une alternance qui permette un changement de système qui est là depuis 50 ans ? Favorable à ce 2ème scenario, il propose un mandat unique de 5 ans pour la personne qui sera choisi pour diriger le Sénégal à partir de 2019.
Parce qu’en 2019, en cas d’alternance, le pouvoir en place va dissoudre l’Assemblée nationale, car en aout prochain, elle fera deux ans, et la constitution permet au Président de la dissoudre. Dans ce cas, on sera dans une situation inédite, qui permettra aux Sénégalais de ressembler les élections en une année. La présidentielle en février, et on pourrait coupler les élections législatives aux élections locales, pour des raisons de rationalisations des ressources, dit-il en substance. Ceci croit-il, permettre au pouvoir en place de travailler pendant 5 ans, mais aussi, de rester 5 ans sans parler de politique.
S’agissant de la candidature unique de l’opposition, il se dit ouvert, et dit avoir rencontré la quasi-totalité des leaders politiques. Et beaucoup d’entre eux ont proposé les coalitions pour une candidature unique, révèle-t-il. Mais lui et son mouvement Ensemble estiment que « ce n’est pas efficace. Parce pour nous, la pluralité des candidatures est la seule voix pour qu’il y ait un deuxième tour », argumente-t-il.
Cependant précise-t-il, « nous n’écartons pas une coalition dites stratégiques. C’est-à-dire que l’opposition doit continuer de se rencontrer sur les questions essentielles comme sur le processus électoral, sur le fait de se mettre d’accord pour soutenir le candidat de l’opposition au second tour. Donc, une coalition stratégique, oui. Mais une coalition pour une candidature, non », lâche-t-il cash. Pourquoi, « Parce que nous nous sommes entrés en politique pour faire entendre notre voix.» Voilà qui est claire. La cause est jugée.

Autres actualités

03 - Janvier - 2017

Tiraillement entre les Impôts et le Trésor national: la honteuse guéguerre et le rappel à l’ordre d’Amadou Bâ

Les deux services financiers de l’Etat à savoir le Trésor national et les Impôts et domaines qui se livrent une guerre par syndicat interposé, irrite certains...

02 - Janvier - 2017

Départ de Mamadou Lamine Keïta du PDS : Les libéraux demandent la restitution de son siège de député

Les membres du Parti démocratique sénégalais se disent peu surpris par le départ de Mamadou Lamine Keita de leur formation politique. Ils considèrent toutefois...

31 - Décembre - 2016

Une baisse de 10% sur le prix de l’électricité au premier bimestre de 2017 (Macky Sall)

Le président de la République Macky Sall a annoncé une baisse de 10% sur le prix de l’électricité, à compter du premier bimestre de 2017, ce qui...

31 - Décembre - 2016

MOUSSA TINE ET AD/PENCOO SUR LA TENUE DES LEGISLATIVES A LA DATE DU 02 JUILLET 2017 «UNE VIOLATION FLAGRANTE DE LA LOI ELECTORALE»

L’Alliance démocratique/Pencoo de Moussa Tine est formelle. La décision du président de la République de tenir les élections législatives le 02...

30 - Décembre - 2016

Baisse du prix de l’électricité : «une chose envisageable et non envisagée», selon Makhtar Cissé

«La baisse du coût de l’électricité n’est pas encore envisagée même si l’idée est à l’étude»,...