">

Violations des droits humains commises dans le cadre de l’Etat : Me Assane Dioma Ndiaye et Seydi Gassama condamnent

29 - Mai - 2020

La justice doit mener des enquêtes indépendantes sur les violations des droits humains commises dans le cadre de l’Etat d’urgence et poursuivre leurs auteurs. C’est ce qu’exigent La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) et Amnesty International Sénégal, suite à l’agression suivie de blessure d’un agent de sécurité et de proximité contre un boulanger à Diourbel, une ville située à 150 km de l’est de Dakar.

La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) et Amnesty International Sénégal condamnent les actes de violence. Selon des témoins interrogés ces organisations, Bassirou Seck, 20 ans, qui gère la boulangerie « Wa Keur Sérigne Touba » était debout devant la porte quand il a été violemment attaqué et battu par un agent de sécurité de proximité en présence d’agents de la police nationale en poste au commissariat urbain de Diourbel sous l’autorité desquels il opérait. La police l’a ensuite placé en garde-à-vue et présenté au procureur le mercredi 27 mai qui l’a placé sous mandat de dépôt.

« Nos organisations déplorent que dans ce cas, et dans de nombreux autres qui ont eu lieu depuis l’instauration de l’Etat d’urgence le 23 mars 2020, la justice ait décidé de confier les enquêtes au même commissariat dont les agents sont mis en cause dans la commission des actes de violence. De telles enquêtes, qui ne remplissent pas les critères d’impartialité requis, permettent à la police de mettre hors de cause ses agents et d’imputer des charges suffisantes aux victimes pour s’assurer leur condamnation », affirment Assane Dioma Ndiaye et Seydi Gassama, dans un communiqué vendredi.

Ces deux organisations rappellent au parquet l’obligation qui lui incombe, en vertu de la convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants dont l’Etat du Sénégal est partie, d’enquêter et de poursuivre les auteurs d’actes de torture même en l’absence de plainte de la victime.

Gassama et Me Ndiaye condamnent par ailleurs les actes de violence perpétrés contre le personnel des sapeurs-pompiers, du service national de l’hygiène et de la Croix Rouge Sénégalaise lors de l’enterrement d’une victime du Covid19 et appellent les autorités étatiques et locales à prendre toutes les dispositions utiles pour garantir la dignité des défunts et leur droit à une sépulture conformément aux lois et règlements en vigueur au Sénégal.

Autres actualités

16 - Novembre - 2018

Sortie sur la dette et des moins-values fiscales : Quand Amadou Ba fache le Palais

La sortie du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan sur la dette intérieure et les moins-values fiscales n’est pas du goût de certains de ses collègues et...

16 - Novembre - 2018

L’ARTP somme Startimes d’arrêter de vendre ou d’importer des décodeurs TNT et rejette sa demande

L’Agence de régulations des marchés publics (ARTP) a refusé d’accorder un agrément à Startimes, avant de la sommer d’arrêter les...

16 - Novembre - 2018

Arrêt de la Crei – Décision du comité des droits de l’Homme des Nations-Unies sur l’affaire Karim WADE KARIM PRESSE LE MACKY

Les avocats de Karim Wade sont formels : la décision du Comité des droits de l’homme des Nations Unies retire toute valeur et toute portée à l’arrêt...

15 - Novembre - 2018

Déclarations de Macky Sall : Gakou parle d’ingérence flagrante du Président dans la Justice

C’est en passe de devenir la mode. Les candidats à la candidature à la prochaine élection présidentielle compilent leurs projets de société dans un...

15 - Novembre - 2018

Macky ouvre les hostilités :La Société civile au banc des accusés

Pour paraphraser l’italien Antonio Gamsci de Toscane d’Italie qui, selon certains, a inventé le concept, la Société civile est cette frange de la population non...