">

Vote éventuel d’une loi sur l’avortement : Des oulémas mettent en garde l’Assemblée nationale

01 - Février - 2017

Vote éventuel d’une loi sur l’avortement : Des oulémas mettent en garde l’Assemblée nationale

L’Assemblée annuelle de la Ligue islamique des oulémas du Sénégal (Rabita) a de nouveau mis en garde, lundi à Dakar, l’Assemblée nationale contre toute tentative de vote d’une loi tendant à légaliser l’avortement médicalisé. «L’Assemblée met en garde encore une fois l’As­semblée nationale contre toute tentative de vote de loi tendant à légaliser l’avortement médicalisé, car la charia l’interdit, et tous les oulémas, particulièrement ceux de la voie Malékite, se sont accordés sur cette interdiction et ce, quel que soit le niveau de la grossesse», a-t-elle fait savoir. Pour ces oulémas, l’avortement ne doit en aucun cas être pratiqué «sauf si pour des raisons de santé, un rapport médical authentique confirme la nécessité d’enlever la grossesse afin de sauver la vie de la mère». Cette recommandation a été faite au sortir d’une As­semblée annuelle tenue à la mosquée El Hadj Oumar Al Foutiyou Tall, en présence des membres de la Rabita dont des imams, des prêcheurs et des marabouts, ainsi que des représentants de la diaspora basée en Europe et aux Etats-Unis. L’Assemblée a été présidée par Thierno Madani Tall, président de la Ligue islamique des oulémas, par ailleurs serviteur de la communauté omarienne et khalife de Thierno Mountaga Ahma­dou Tall.
La Rabita des oulémas a manifesté «sa grande préoccupation par rapport à la perte des valeurs, la dépravation des mœurs, ainsi que la violence dans toutes ses formes et dans tout le pays, illustrées à travers les médias qui constituent, selon elle, un marché ouvert à toute forme de perversion». Ainsi, «l’Assemblée recommande fortement à l’Etat du Sénégal la création d’un Conseil consultatif regroupant l’ensemble des confréries du pays, afin de faciliter la concertation sur tous les problèmes qui concernent notre religion et notre société».
Elle rappelle à l’Etat du Sénégal la proposition de création d’une Université islamique technique et professionnelle Cheikh Oumar Foutiyou Tall au Fouta, recommandation issue de la conférence internationale sur «L’islam et le savoir», lors de la 36ème édition de la ziarra omarienne.
L’Assemblée a aussi encouragé la politique étrangère du gouvernement du Sénégal, notamment le rôle qu’il a joué au Conseil de sécurité sur l’arrêt de l’édification des colonies israéliennes en territoire palestinien. Elle a «félicité et encouragé les efforts» de l’Etat du Sénégal ainsi que de la Cedeao pour «la gestion avec fermeté, sagesse et courage de la situation électorale en République sœur de Gambie» qui a connu une issue heureuse, dans la paix et sans effusion de sang.

Autres actualités

28 - Avril - 2020

Un autre scandale sur les marchés des vivres: les prix d'achat supérieurs aux prix homologués par le ministère du Commerce

Alors que la polémique sur la distribution des vivres aux ménages vulnérables, dont le ministre du Développement communautaire et de l’Equité sociale,...

28 - Avril - 2020

COVID-19: Le peuple doit saillir face à un État qui a failli

La situation épidémique liée au COVID-19 est de plus en plus inquiétante. La pathologie gagne gravement du terrain. Les citoyens doivent davantage...

28 - Avril - 2020

Covid-19/ Prise en charge des patients : Birahime Seck rejoint le Pr Seydi et charge les administratifs du ministère de la santé.

Lord d'une visite effectuée récemment dans la région de ziguinchor, le directeur du service des maladies infectieuses de l'hôpital de Fann a déploré...

28 - Avril - 2020

Riposte au Coronavirus: pour avoir dit tout haut ce que tous chuchotent, le Pr. Seydi « poussé » vers la sortie

Qu’on l’aime ou pas , le Professeur Moussa Seydi, Chef du Service des Maladies Infectieuses du Centre Hospitalier Universitaire de Fann, ne laisse pas indifférent....

28 - Avril - 2020

18 cas de Covid-19 confirmés aux Parcelles Assainies: Moussa Sy prend de nouvelles dispositions

Dix-huit (18) cas de covid-19 ont été enregistrés aux Parcelles Assainies depuis le 2 mars 2020, date du début de la pandémie au Sénégal....