Wade et Cie à l'appel au dialogue de Macky: « Le PDS continue son combat »
« S’agissant ce que Macky Sall appelle le dialogue national », le Comité Directeur (CD) du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) note « qu’il n’est pas dans l’attitude d’un homme qui veut dialoguer, lorsqu’on constate que, par un choix qui lui est propre, il est en présence d’une série de problèmes qu’il pourrait résoudre aussi rapidement qu’il les a créés mais qu’il n’aborde même pas, espérant faire passer le produit de sa turpitude au compte des profits et pertes de l’élection ».
« Après avoir organisé une fraude à grande échelle sans précédent et s’être doté d’une assemblée sans légitimité, Macky SALL veut tromper l’opinion en couvrant d’une voix tonitruante un soi-disant dialogue national ou une paix sociale. Le PDS continue son combat », taclent Me Wade et Cie qui se sont réunis ce mardi.
Dans le cadre de cette bataille, « pour porter la voix et organiser le combat du PDS dans tout le pays, féliciter et écouter les populations et les responsables pour leur formidable mobilisation pendant la campagne électorale et leur résistance face aux fraudes », le Secrétaire Général National (SGN) du PDS a demandé au Comité Directeur (CD) de « constituer immédiatement une délégation pour organiser une tournée nationale ».
Et, les libéraux se veulent clairs : « plus que jamais, le PDS exige des élections libres et transparentes dans notre pays, c’est à dire d’abord un audit indépendant du processus électoral, y compris le système de décompte des voix et de transmission des résultats électoraux, avec l’implication de partenaires internationaux, une commission électorale nationale autonome vis-à-vis de l’administration, vu la faillite de l’actuelle CENA depuis le jour où elle a servi de supplétif du gouvernement en servant de faire-valoir pour modifier la loi électorale en pleine campagne électorale ».
«Une haute Autorité neutre pour organiser les élections et non pas remplacer au Ministère chargé des élections un responsable APR par un autre, l’indépendance réelle des juges chargés de la proclamation définitive des résultats à la place d’un conseil constitutionnel inféodé au pouvoir qui est allé jusqu’à modifier complaisamment la loi électorale à trois jours du scrutin… », formulent-ils par ailleurs.