">

Xoy 2017 à Fatick : L’ONG Prometra en guerre contre 'les saltigués menteurs'

07 - Juillet - 2017

Décalé d’un mois pour les besoins du mois de ramadan, le xoy 2017 est prévu ce 8 et 9 juillet à Fatick. Cette année, l’ONG Prometra international veut montrer que le xoy (séance divinatoire) n’est pas seulement la date de la première pluie où se passent des « révélations fracassantes sans fondements ».

C’est parce que le Dr Erick Gbodoussou et les ‘’saltigués’’ de Malango, Fatick, veulent éviter le syndrome du xoy 2017, avec des prédications fortement controversées. En effet, le ‘’saltigué’’, Cheikh Ndiaye, qui a le don de prédire l’avenir des rois, a auguré une fin de règne des présidents Moustapha Niasse et Macky Sall. Il avait annoncé qu’il n’est pas possible, même au deuxième tour, que Macky Sall passe à la présidentielle.

Face à la presse hier, le Dr Gbodoussou et ses camarades ont pris les devants. « C’est faux ce qu’il a dit et tous ses pairs ont dit le contraire. On ne peut pas être ’’saltigué’’ et en même temps, aventurier. Les enquêtes ont montré qu’il appartient à d’autre bord, il fait sa politique, en profitant de cette tribune. C’est pourquoi il a été radié », a expliqué Dr Eric Gbodoussou.

Le ‘’saltigué’’ Cheikh Ndiaye, radié
Pour ce fervent défenseur de la médecine traditionnelle, il est important que les populations comprennent qu’être ‘’saltigué’’, ce n’est pas du ‘’caaxaan’’ (amusement). « C’est une grosse responsabilité. Les ‘’saltigués’’ l’ont remis à l’ordre, mais encore, l’ont radié de leur association », a-r-il informé.

Revenant sur le projet de loi en cours pour la légalisation de la médecine traditionnelle vivement critiquée par l’inter-ordre des professionnels de la santé (iops), le Dr Gbodoussou s’est voulu formel. « Je ne vois pas n’importe quel ordre ou n’importe qu’elle institution qui peut remettre en cause ce que le gouvernement a décidé. Si on est scientifique, on doit avoir des réactions décomplexées », a déploré le docteur.

Il informe que dans la sous-région, beaucoup de pays ont légalisé leur médecine traditionnelle. Ce qui fait que les charlatans fuient ces pays où il y a la loi, pour grossir les rangs au Sénégal. « Deux des quatre universités noires-américaines sont venues ici à l’école de la médecine traditionnelle pendant 12 jours. Vu le regain d’intérêt et la forte consommation, si l’or jaune a dirigé le monde hier, et qu’aujourd’hui,l’or noir, le pétrole, a le pouvoir, demain, ce sera l’or vert qui va diriger le monde », a confié le Dr Gbodoussou.

Par ailleurs, il a tenu à relever que le ‘’cosaan’’ (la culture) et la religion ne sont pas aux antipodes. « L’un n’exclut pas l’autre. L’année passée, les ‘’saltigués’’ ont insisté, disant que lors des prochaines élections, il y aura bain de sang. Dieu fait bien les choses. D’ailleurs, Cheikh Tidiane Sy est allé plus loin, disant qu’il risque d’avoir une guerre civile. Nous sommes sur la même direction », a dit Gbodoussou.

Autres actualités

06 - Juillet - 2018

Une nouvelle approche "inclusive" de retrait des enfants de la rue initiée (officiel)

Le directeur de la Promotion des droits de l’Enfant au ministère de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’Enfance, Niokhobaye Diouf a indiqué, jeudi à...

06 - Juillet - 2018

Clôture Semaine de l’Enfance : Le ministre de tutelle attendu à Toubacouta

Le ministre de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’Enfance, Ndèye Ramatoulaye Guèye Diop est attendue le mardi 17 juillet prochain à Toubacouta (Foundiougne)...

03 - Juillet - 2018

Le maire de Niakhar réclame l’électrification de 25 villages

Le maire de Niakhar (centre), Macodou Sène, a réclamé lundi l’électrification de 25 villages situés dans sa commune, regrettant que seuls sept...

02 - Juillet - 2018

Des hommes d’affaires fatickois en quête de nouveaux marchés en Russie

Des hommes d’affaires sénégalais de Fatick (centre) ont annoncé être en discussions avec de potentiels partenaires russes pour écouler en Russie le sel...

30 - Juin - 2018

A FATICK, LES ACCOUCHEMENTS NON ASSISTÉS RESTENT "UN DÉFI À RELEVER"

La réduction des accouchements en dehors des établissements de santé et sans l’assistance d’un personnel qualifié reste "un défi à relever"...