Agriculture - Programme mondial de recensement : Des données fiables pour cibler les actions

08 - Novembre - 2016

Agriculture - Programme mondial de recensement : Des données fiables pour cibler les actions

Dans son objectif d’éradiquer la faim dans le monde, la Fao entend s’appuyer sur des données fiables pour mieux cibler les actions à mener. C’est ainsi que le programme mondial de recensement de l’agriculture pour la période 2016-2025 a été lancé.

Obtenir une image exacte du secteur agricole et une base d’échantillonnage fiable pour les enquêtes en cours, c’est l’ambition de la Fao. Qui a invité, depuis hier pour une durée de 3 jours, un bon nombre d’experts venant d’un peu partout de l’Afrique à une table ronde sur le programme mondial de recensement de l’agriculture 2020. Ce dernier doit faire une cartographie du secteur de l’agro-alimentaire sur la période 2016-2025. L’objectif étant d’outiller les gouvernements avec des statistiques fiables pour l’orientation des politiques agricoles, les participants de cette table ronde ont jusqu’au 11 novembre pour formuler des recommandations, afin de mieux prendre en compte la spécificité de chaque pays, voire de chaque région. Au bout de ce recensement, les pays pourront se baser sur ces chiffres afin de cibler les investissements qui vont impacter leur Produit intérieur brut (Pib). Si pour le moment, le Sénégal a fait des données statistiques un instrument de mesure et d’analyse des politiques publiques, on ne peut en dire autant pour les autres pays africains, même si le Cap-Vert fait office de bon élève. En effet, certains n’ont pas encore franchi le cap. Cela rend les décisions prises dans le domaine de l’agriculture aléatoires. Il devient plus inquiétant quand on sait que 54,2% de la population du continent dépendent de l’agriculture. Et pour corriger cette situation la Fao entend apporter son soutien. C’est ainsi qu’au sortir de cette table ronde, des recommandations seront formulées pour doter les pays dans le besoin d’un système de recensement fiable et moderne. C’est le souhait du Bénin qui, lors des débats, a manifesté son besoin d’être coaché tout en prenant l’exemple du Sénégal.

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