">

Dossiers des pupilles de la nation de Bettenty : la ministre de tutelle dénonce des ’’lourdeurs administratives’’

18 - Juillet - 2018

La ministre de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’enfance, Ndèye Ramatoulaye Guèye Diop, a déploré les "lourdeurs administratives" à l’origine du retard enregistré dans le traitement des dossiers relatifs à la prise en charge des 57 enfants de Bettenty déclarés pupilles de la nation en 2017.

Le 24 avril 2017, 21 femmes trouvaient la mort dans le chavirement de leur pirogue à Bettenty, un village des îles du Saloum, dans la région de Fatick (ouest). Suite à ce drame, 58 orphelins déclarés pupilles de la nation par le chef de l’Etat.

Mais cette directive présidentielle n’est pas toujours effective, a déploré la ministre de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’Enfance, mardi à Toubacouta, en marge de la cérémonie officielle de commémoration clôturant la Semaine nationale de l’enfant (SNE) et la Journée de l’enfant africain.

"Il y a des lourdeurs administratives dans le traitement des dossiers, et cela fait plus d’un an et jusque-là, la mesure de prise en charge n’est pas encore effective et c’est inacceptable", a-t-elle déclaré dans un entretien avec des journalistes.

"Nous sommes tous concernés, nous sommes tous interpellés, c’est un problème de services, d’accompagnement’’ pour que ces enfants deviennent effectivement des pupilles de la nation, a dit la ministre.

Selon Ndèye Ramatoulaye Guèye Diop, "plus on active les dossiers, mieux ce sera pour ces populations bénéficiaires".

Aussi a-t-elle un appel à "tous les services compétents, les fonctionnaires habilités à traiter le plus rapidement les dossiers des ayants-droit", pour que ce problème soit diligenté.

"Derrière chaque dossier, c’est une situation dramatique que traverse chaque enfant, chaque famille", a fait valoir Mme Diop.

"Malheureusement, depuis que le président de la République, Macky Sall est venu présenter ses condoléances et pris cet engagement, voilà plus d’un an que ces enfants ne sont toujours pas pris en charge", constate de son côté le maire de Toubacouta, par ailleurs député du département de Foundiougne, Pape Seydou Dianko.

"Depuis plus d’un an, ces enfants n’ont reçu aucun franc, ce n’est pas normal", a-t-il martelé, invoquant à son tour "des lenteurs administratives qui bloquent tout le développement du Sénégal", ce qui pose selon lui problème.

Il a signalé que Pour faciliter l’effectivité de cette mesure, une audience foraine a été organisée au niveau local, "pour régulariser les extraits de naissance et des extraits de mariage des parents de ces enfants mais depuis, rien ne bouge".

Autres actualités

05 - Avril - 2018

Fatick : Le gouverneur magnifie le rôle "déterminant et important" des Forces de sécurité et de défense

Le gouverneur de la région de Fatick, Souleymane Ciss a magnifié, mercredi, le rôle "déterminant et important" des Forces de sécurité et de défense...

21 - Mars - 2018

Fatick : les lycées de Toucar et Diohine ont refusé de subir les compositions du 1er semestre

Les compositions du premier semestre de l’année scolaire se sont "partiellement" déroulées dans les 108 collèges d’enseignent moyen et lycées de la...

20 - Mars - 2018

Crash du Mi-17 : La recherche des "indices" se poursuit sous haute sécurité

La recherche des "indices", dans le cadre de l’enquête ouverte après le crash de l’hélicoptère de l’armée sénégalaise, se...

15 - Mars - 2018

Troubles à l’ordre public à Fatick : huit (8) conducteurs de motos "Jakarta" placés sous mandat de dépôt

A Fatick, les 8 conducteurs de motos "Jakarta" arrêtés récemment ont fait face au procureur de la République ce mercredi. Suite à ce face-à-face, ils ont...

13 - Mars - 2018

L’adjont au gouverneur de Fatick rappelle les objectifs du programme de renforcement zoosanitaire

Les pouvoirs publics sénégalais misent sur le Programme de renforcement de la protection zoosanitaire, doté d’un financement de 1 milliard 124 millions de francs CFA,...