Exposition « Inflation cosmique » : Caroline Guèye dresse un pont entre les sciences et l’art

14 - Septembre - 2016

Exposition « Inflation cosmique » : Caroline Guèye dresse un pont entre les sciences et l’art

« Inflation cosmique » est le propos de l’exposition que l’artiste-peintre, Caroline Guèye, a récemment présenté. Dans le prolongement de la Biennale de Dakar, elle a exposé des œuvres à l’acrylique avec en toile de fond l’astrophysique.

L’artiste Caroline Guèye a récemment présenté ses dernières créations au tour de l’exposition « Inflation cosmique ». Dans le prolongement de la 12ème Biennale de Dakar, elle s’est inspiré de théories astrophysiques, la théorie des cordes et ses 10 dimensions et la gravité quantique à boucle et ses 4 dimensions pour représenter des mondes parallèles dans l’espace, à 3 dimensions. Elle explique sa démarche : « La théorie des cordes prétend unifier, dans un seul cadre, toute la physique fondamentale, la gravité quantique à boucle stipule que notre univers serait le résultat du rebond d’un univers précédent d’où les mondes parallèles apparaissant dans mes œuvres, ainsi que les dimensions et l’espace-temps mis en évidence par des épaisseurs de traits différents ».

La tonalité des nouvelles créations de Caroline Guèye est axée sur les sciences physiques. Elle intègre ainsi son parcours plus des sujets auxquels elle porte énormément d’intérêt, dans ses œuvres. « Je crée un lien au lieu d’une rupture entre mon passé et mon présent, entre les sciences et l’art », explique l’artiste. Elle travaille, de plus en plus, des grands formats, un mètre quarante au carré et plus. Le travail sur de grandes surfaces s’adapte bien aux sujets que Caroline aborde. Ils vont de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Le monochrome donne une dimension à l’espace et nous plonge dans l’interstellaire. « La structure, la géométrie, les dimensions, les différents référentiels, s’inspirent de la relativité générale et questionnent la théorie du tout », estime la plasticienne.

Son travail se situe dans le sillage de l'exposition « Les étoiles sur terre » qu’elle a présentée à la Galerie Kemboury. « Cette exposition dans le cas du Dak’Art est la continuité de ce qui avait été présenté à la galerie Kemboury où il y avait déjà là, des œuvres à l’acrylique inspirées par l’astrophysique », a souligné Caroline Guèye. Elle a développé son travail et approfondie ses concepts, par de nouvelles lectures, et une réflexion plus approfondie sur une représentation artistique de théories scientifiques. Cela, a-t-elle estimé, découle davantage de détails et un affinement des structures, dans ces nouvelles créations.

Sur ce point, le critique d'art, Massamba Mbaye, disait de l’artiste: « Elle n'a pas les pieds sur terre et la tête dans les étoiles. Sûrement a-t-elle les pieds dans les étoiles… ».

Autres actualités

28 - Mai - 2019

L’ouvrage "Amadou Mahtar Mbow, une vie, des combats" présenté vendredi

L’écrivain Hamidou Anne présente son livre intitulé "Amadou Mahtar Mbow, une vie, des combats", vendredi, à partir de 15 heures, au siège de...

27 - Mai - 2019

Le cinéma sénégalais "sur une bonne pente" (Hugues Diaz)

Le cinéma sénégalais est aujourd’hui sur "une bonne pente", a estimé samedi le directeur de la cinématographie Hugues Diaz, en réaction au sacre de...

25 - Mai - 2019

Cannes 2019 : Mati Diop remporte le grand Prix du jury avec son film "Atlantique"

Le long métrage "Atlantique" de la réalisatrice franco-sénégalaise, Mati Diop, a remporté le grand prix du jury de l’édition 2019 du 72e festival...

23 - Mai - 2019

La formation des managers artistiques, un défi majeur (acteur)

Le défi majeur dans le management artistique réside dans la formation des acteurs, a souligné, mercredi à Dakar, Moustapha Ndiaye, secrétaire...

20 - Mai - 2019

’’Le Sénégal gagne en visibilité à Cannes’’ (Hugues Diaz)

L’une des premières retombées de la présence du Sénégal au 72 e festival de Cannes (du 14 au 25 mai) est ’’la visibilité du...