Festival international du film francophone : Le cinéaste français Arnaud des Pallières sacré à Namur
La 31ème édition du Festival international du film francophone de Namur a vécu. Le jury international des longs-métrages, présidé par le comédien et réalisateur belge Bouli Lanners, a décerné le Bayard d’or du meilleur film au cinéaste français Arnaud des Pallières pour son film « Orpheline ».
Le réalisateur français Arnaud des Pallières a été sacré au 31ème Festival international du film francophone de Namur (Fiff) grâce à son film « Orpheline ». En plus de la statuette en bronze représentant un cheval en plein élan, il a reçu une enveloppe de 25.000 euros qui lui permettra, entre autres opportunités, de mieux distribuer son œuvre. Le cinéma français a également été distingué dans le palmarès, car le documentaire « Une jeune fille de 90 ans » de Valeria Bruni Tedeschi et Yann Coridian a reçu le Prix spécial du jury. Le Bayard d’or du meilleur comédien a été décerné à Adrian Titieni pour sa prestation dans « Illégitime » du Roumain Adrian Sitaru. Quant au Bayard d’or de la meilleure première œuvre de fiction, il est allé au Cambodgien Davy Chou pour son long-métrage « Diamond island ». Dans la catégorie des courts-métrages, le jury, présidé par la réalisatrice belge Savina Dellicour, a attribué le Bayard du meilleur film à « Que vive l’empereur » de la cinéaste française Aude Léa Rapin.
Comme on le constate, l’Afrique subsaharienne et le Maghreb sont les grands absents de ce palmarès du 31ème Fiff qui s’est achevé, le 6 octobre, à l’issue de la cérémonie de clôture qui a eu lieu au cinéma Caméo, avec la projection du film français « Divines », premier long-métrage de Houda Benyamina.
69 longs métrages
Pourtant, ces deux zones étaient bien représentées avec des œuvres comme « Wulu » du Malien Daouda Coulibaly, « Akhdar Yabes » de l’Egyptien Mohammed Hammad ou « Hédi » de Mohamed Ben Attia.
Comme à chaque édition, depuis celle de 1986, le Festival international du film francophone de Namur a rassemblé, dans la capitale wallonne, pendant une semaine, des professionnels du 7ème art venus de divers horizons.
Cette année, une programmation assez éclectique a permis au public de découvrir 156 films, dont 69 longs métrages. Il y avait aussi, en dehors des projections, des ateliers et des rencontres autour de la production, de la distribution, de la réalisation, etc.