Ismaila Madsior Fall affirme que le Sénégal n'a jamais été aussi calme en veille d'élection
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux rejette le fait que qu'il y a actuellement une tension pé-électorale. Selon Ismaïla Madior Fall, « c’est la première fois dans l’histoire de notre pays, qu’à 30 jours de l’élection présidentielle que le pays soit aussi calme, aussi serein, et aussi tranquille ».
Le ministre de la Justice ne parle pas la même longueur d'onde que ceux qui parlent de tension préélectorale. Selon Ismaïla Madior Fall, il n’y a rien d’extraordinaire qui se passe actuellement dans le pays.
«Il faut dédramatiser un peu la situation. À chaque fois qu’on a été à la veille d’une élection, il y a une tension, c’est notre culture politique. Mais, aujourd’hui, il n’y a rien d’extraordinaire, à chaque veille d’élection, on a l’impression, qu’il y a une tension, qu’il y a un désaccord fondamental sur les règles du jeu, on a comme l’impression que les acteurs ne sont pas d’accord sur l’essentiel», rappelle le ministre.
« C’est la première fois dans l’histoire de notre pays, qu’à 30 jours de l’élection présidentielle que le pays soit aussi calme, aussi serein, et aussi tranquille, c’est jamais arrivé », se félicite Ismaïla Madior Fall.
L’invité de l’émission Objection sur Sud Fm de ce dimanche 28 janvier, revient sur l’échec du dialogue : « Dans toute l’histoire du Sénégal, il y a le temps du dialogue et le temps électoral. Le temps du dialogue, c’est le temps pour discuter des règles du jeu électoral (...).
Il poursuit : « Maintenant, quand on commence les opérations de déroulement électoral, il faut dialoguer, dérouler, mais dialoguer quand les gens veulent dialoguer, et le président Macky est prêt à le faire tout en assumant sa responsabilité ».
Avant de souligner que : «Le dialogue c’est très bien, mais ça ne règle pas les problèmes. La loi sur le parrainage est précédée par le dialogue. Les acteurs ont dialogué et il y a un moment où certains ont dit que la si telle personne ne sort pas de prison, nous ne dialoguons plus. Et, c’est ce qui a bloqué le dialogue».