Kaffrine : un projet de transformation de la chaîne de valeur mil fait le point sur sa production 2016
Kaffrine : un projet de transformation de la chaîne de valeur mil fait le point sur sa production 2016
Le projet "Feed the future Sénégal Naatal Mbay", dont l’objectif est de transformer la chaîne de valeur mil, a produit 14.832 tonnes de mil dans les régions de Kaffrine et Kaolack en 2016, a indiqué, mardi, son directeur adjoint, El Hadji Abdou Guèye.
"Nous avons emblavé 14 295 hectares pour une production de 14 832 tonnes de mil. Nous avons donc réalisé avec cette campagne 2016-2017, un rendement de 0,97 tonne par hectare sur les parcelles récoltées", a-t-il souligné.
M. Guèye s’exprimait en marge d’un atelier de partage et d’échange sur le bilan de la campagne agricole 2016-2017 de la chaîne valeur mil, sous la présidence de l’adjoint au gouverneur de Kaffrine, chargé du développement, Cheikh Ndiaye.
Selon El Hadj Abdou Guèye, cette rencontre vise à tirer les enseignements liés à la mise en œuvre de ce projet qui intervient dans les régions de Kaffrine et Kaolack à travers 33 communes et 459 localités, afin de voir s’il y a lieu de l’étendre à d’autres zones.
Il a signalé que le projet "Naatal Mbay" avait revu à la hausse ses zones d’intervention en 2016, passant de 9 à 14 réseaux. "En termes de mobilisation des communautés à la base, nous sommes à un pourcentage de plus de 300%", s’est-il réjoui.
Il a sur cette base jugé satisfaisants les rendements jusque-là obtenus parce projet, même en intégrant dans l’analyse de ces résultats la part de "la qualité de la pluviométrique constatée cette année".
"Les réseaux ont montré que par rapport au statut national, les résultats obtenus en termes de production de mil sont au-delà" de ce qui est attendu dans les régions de Kaffrine et Kaolack, a-t-il soutenu.
El Hadj Abdou Guèye affirme que ces résultats obtenus sont dus aux stratégies développés par les acteurs dudit projet à travers l’accès aux intrants par le biais d’institutions financières qui mettent à leur disposition des crédits.
Il a par ailleurs évoqué la part de l’information climatique, qui a-t-il dit "permet aux producteurs de prendre les bonnes mesures par rapport aux prévisions pluviométriques que l’ANACIM (Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie) met à leur disposition".
"Nous sommes un projet de passage à l’échelle. Donc, tous les ans, nous escomptons augmenter la couverture en termes de superficies emblavées, en termes de populations à accompagner et améliorer l’accès aux financements", a indiqué M. Guèye.
"Nous voulons que les producteurs soient connectés au marché. Et pour cela, il faudrait que les produits mis sur le marché soient compétitifs aussi bien en termes de qualité qu’en termes de prix", a-t-il ajouté.
A terme, le projet "Naatal Mbay" ambitionne de "transformer la chaine de valeur mil pour qu’il y ait une interconnexion entre les acteurs du projet et les producteurs", a poursuivi M. Guèye.