Le haras de Kaolack va favoriser la renaissance des activités équestres (responsable)
Le haras de Kaolack (centre) va favoriser le développement équestre, la renaissance des courses hippiques et des activités annexes, a estimé son responsable Youssoupha Ndiaye, rappelant que cette ville connaissait un ‘’développement important’’ des activités autour du cheval.
‘’Kaolack a une histoire hippique, et la réhabilitation du haras va permettre de repenser au développement équestre du passé. A l’avenir, on compte reprendre les courses hippiques et les activités annexes’’, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS, en prélude à la célébration de la Journée nationale de l’élevage, le 28 novembre, à Kaël, dans la région de Diourbel (centre).
Avec l’absence d’un hippodrome fonctionnel à Rufisque (ouest), Kaolack devient obligatoirement une zone qui va permettre aux professionnels de l’équitation de disposer d’un hippodrome et de faire la promotion du cheval, selon le responsable du haras, une structure de la direction du développement des équidés, au ministère de l’Elevage et des Productions animales.
‘’Le haras n’a pas de partenaires directs, mais au niveau local, on travaille avec les éleveurs disposant de juments en mettant à leur disposition des étalons pur-sang dont les produits vont servir à l’amélioration génétique’’, a expliqué M. Ndiaye.
Selon lui, il s’agit d’un partenariat gagnant-gagnant, car si ‘’l’Etat a à son actif l’amélioration génétique, les éleveurs profitent de l’amélioration de la qualité de leurs chevaux’’.
Le haras est une opportunité pour les éleveurs de Kaolack, selon Youssoupha Ndiaye.
L’établissement va permettre la naissance de chevaux améliorés qui ont un impact sur les travaux agricoles, dit-il, ajoutant : ‘’Nous avons un cob normand dont la vocation est de tirer de lourdes charges, ainsi que d’autres types de chevaux, des pur-sang qui vont être utilisés pour les courses hippiques.’’
‘’Si le cob normand, un animal de référence, peut être valorisé dans les travaux champêtres grâce à sa docilité et à sa puissance, les pur-sang croisés avec les juments locales peuvent être une source de revenus par leur commercialisation aux professionnels des courses hippiques’’, assure M. Ndiaye.
L’utilisation de ces chevaux dans l’agriculture ne peut qu’être bénéfique pour ce secteur, insiste-t-il, ajoutant que, concernant le rôle économique du cheval, l’amélioration de la race peut être une alternative aux aléas climatiques pour les producteurs.
Le thème de l’édition 2019 de la Journée nationale de l’élevage, ‘’La promotion des cultures fourragères et l’amélioration génétique du cheptel, un créneau porteur de l’emploi des jeunes et des femmes’’, est un thème d’actualité pour le haras de Kaolack qui fait essentiellement de l’insémination artificielle, selon Youssoupha Ndiaye.
La culture fourragère est un domaine particulier pour le cheval dont l’alimentation doit être améliorée, souligne M. Ndiaye.