Le haras de Kaolack va favoriser la renaissance des activités équestres (responsable)

16 - Novembre - 2019

Le haras de Kaolack (centre) va favoriser le développement équestre, la renaissance des courses hippiques et des activités annexes, a estimé son responsable Youssoupha Ndiaye, rappelant que cette ville connaissait un ‘’développement important’’ des activités autour du cheval.

‘’Kaolack a une histoire hippique, et la réhabilitation du haras va permettre de repenser au développement équestre du passé. A l’avenir, on compte reprendre les courses hippiques et les activités annexes’’, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS, en prélude à la célébration de la Journée nationale de l’élevage, le 28 novembre, à Kaël, dans la région de Diourbel (centre).

Avec l’absence d’un hippodrome fonctionnel à Rufisque (ouest), Kaolack devient obligatoirement une zone qui va permettre aux professionnels de l’équitation de disposer d’un hippodrome et de faire la promotion du cheval, selon le responsable du haras, une structure de la direction du développement des équidés, au ministère de l’Elevage et des Productions animales.

‘’Le haras n’a pas de partenaires directs, mais au niveau local, on travaille avec les éleveurs disposant de juments en mettant à leur disposition des étalons pur-sang dont les produits vont servir à l’amélioration génétique’’, a expliqué M. Ndiaye.

Selon lui, il s’agit d’un partenariat gagnant-gagnant, car si ‘’l’Etat a à son actif l’amélioration génétique, les éleveurs profitent de l’amélioration de la qualité de leurs chevaux’’.

Le haras est une opportunité pour les éleveurs de Kaolack, selon Youssoupha Ndiaye.

L’établissement va permettre la naissance de chevaux améliorés qui ont un impact sur les travaux agricoles, dit-il, ajoutant : ‘’Nous avons un cob normand dont la vocation est de tirer de lourdes charges, ainsi que d’autres types de chevaux, des pur-sang qui vont être utilisés pour les courses hippiques.’’

‘’Si le cob normand, un animal de référence, peut être valorisé dans les travaux champêtres grâce à sa docilité et à sa puissance, les pur-sang croisés avec les juments locales peuvent être une source de revenus par leur commercialisation aux professionnels des courses hippiques’’, assure M. Ndiaye.

L’utilisation de ces chevaux dans l’agriculture ne peut qu’être bénéfique pour ce secteur, insiste-t-il, ajoutant que, concernant le rôle économique du cheval, l’amélioration de la race peut être une alternative aux aléas climatiques pour les producteurs.

Le thème de l’édition 2019 de la Journée nationale de l’élevage, ‘’La promotion des cultures fourragères et l’amélioration génétique du cheptel, un créneau porteur de l’emploi des jeunes et des femmes’’, est un thème d’actualité pour le haras de Kaolack qui fait essentiellement de l’insémination artificielle, selon Youssoupha Ndiaye.

La culture fourragère est un domaine particulier pour le cheval dont l’alimentation doit être améliorée, souligne M. Ndiaye.

Autres actualités

09 - Juillet - 2018

Kaolack : Politique : "Baye Ciss invite tout le monde à enterrer la hache de guerre pour une victoire du Président Sall dans le Saloum en 2019"

Un Séminaire de réflexion de 72 heures a été organisé en Gambie par Baye Ciss pour identifier des pistes permettant d'accélérer le...

09 - Juillet - 2018

Actualité Politique Serigne Assane Niass :"Par A ou B, Karim Wade viendra au Sénégal et il sera le candidat du peuple."

Tête de liste départementale de la coalition Gagnante Wattu Sénégal(Pds) lors des élections législatives passés, Serigne Assane Niass n'a pas du...

08 - Juillet - 2018

Actualité Société Insécurité à Kaolack : La poste Finance de Médina Baye braquée.

Des malfrats armés jusqu’aux dents ont encore frappé aujourd’hui à Kaolack. C’est l’agence Poste Finances de Medina Baye qui a été leur...

07 - Juillet - 2018

Actualité Société : Sit-in des commerçants du marché central de Kaolack contre l'insalubrité, l'insécurité, l'anarchie...

Au marché central de Kaolack, les commerçants sont très remontés contre les autorités en charge de la gestion dudit marché. En sit-in ce matin, ils ont...

06 - Juillet - 2018

Kaolack : un industriel veut employer 3 000 femmes dans son usine

CISSAGRO, une unité de transformation et de conditionnement de produits alimentaire installée à Kaolack (centre) va employer 3 000 femmes au démarrage de ses...