">

Législatives 2017 - Abdoulaye Daouda Diallo à Barthélémy Dias et Manko: « Dimanche, force restera à la loi »

28 - Juillet - 2017

Parlant de « hold up électoral ourdi par le camp présidentiel avec la complicité du Conseil constitutionnel, de la CENA et de l’Administration territoriale », Barthélémy Dias, tête de liste départementale de la Coalition « Manko Taxawu Senegaal » (MTS) annonce un « Dimanche de vérité ».

« Certains documents, proposés par le camp présidentiel pour voter, ne permettent même pas à un Sénégalais d’aller retirer de l’argent à la banque. Nous sommes dans un cadre de forcing, de manière unilatérale avec la complicité de certains magistrats qui n’honorent pas du tout la Justice de ce pays. Ceux qui pensent avoir le monopole de la violence, de la force, dimanche sera un jour de vérité pour eux parce que nous ne serons pas complice de la violation de cette loi électorale », assène le député-maire de Mermoz- Sacré Cœur. « On verra bien », semble dire le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

«En toute chose, il faut savoir raison garder. Objectivement, nous pensons qu’avec la distribution des cartes d’électeurs, on a fait ce qu’il fallait faire. Une partie de l’opposition, heureusement que certains commencent quand même à être honnêtes avec nous en reconnaissant les bonnes conditions de distribution. Malgré tout cela, l’autorité a pensé que pour faire taire des récriminations qui ne tiennent pas, demander au Conseil constitutionnel qui a sorti un avis sur ça et autorisé aux Sénégalais qui n’ont pas reçu leur carte d’électeur de voter. C’est une possibilité, je rappelle qu’avec la révision de 2007, jusqu’à présent, il reste un stock important de cartes non distribuées (400.000). Hier, le DGE (Directeur général des élections) a parlé d’1,666 million de cartes qui n’étaient pas distribuées en février 2007. Nous ne sommes pas dans ces grandeurs-là, on a distribué plus de 85% des cartes contrairement à ce que disent des gens de « Manko Taxawu Senegaal » (MTS) », réplique Abdoulaye Daouda Diallo dans un entretien avec la Rfm.

La tutelle d’indiquer : « Ce qui est sûr, c’est que de toute façon les Sénégalais qui désirent exprimer leur droit de vote, seront suffisamment sécurisés pour le faire ».

Et, rappelant « tout simplement que nous sommes dans un pays où on a des lois et règlements qui fonctionnent », il assure que « dans ces conditions, une fois que la loi est édictée, la norme sera respectée ». « Nous travaillerons à sécuriser les bureaux de vote, les Sénégalais et leurs biens. Force restera à la loi, ce jour », clôt Abdoulaye Daouda Diallo.

Autres actualités

18 - Novembre - 2018

Le problème du régime Macky

Le pouvoir refuse la compétition et la contestation émanant de partis, d'individus, ou d'ONG - On ne peut pas diriger une démocratie et ne pas être contesté,...

17 - Novembre - 2018

Karim Wade dépose son premier lot de bagages à Dakar

Annoncé à Dakar en novembre à plusieurs reprises par des responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds), Karim Wade, menacé...

17 - Novembre - 2018

L'Etat assèche les finances de Y en a marre : le combat contre Barro et Cie démarre

L’Etat du Sénégal a décidé de retirer l’agrément de l’Association Lead Afrique francophone qui elle-même est une antenne de...

17 - Novembre - 2018

Révision du procès de Karim Wade : Macky Sall a déjà répondu à L’ONU

Dans un entretien accordé à France24, le 12 novembre 2018, le président SALL, interpellé sur les cas de Karim WADE et de Khalifa SALL, a indiqué qu’il...

17 - Novembre - 2018

Problématique du recouvrement des avoirs de Karim Wade : l’Etat peine a se faire payer

Le pouvoir en place semble avoir des problèmes pour mettre la main sur les avoirs du fils de l’ancien chef de l’Etat, Karim Wade, condamné par la Crei à payer une...