Malick Gakou : « le Sénégal s’endette mal et à un rythme accéléré qui met en péril l’avenir des générations futures »

07 - Novembre - 2016

Malick Gakou : « le Sénégal s’endette mal et à un rythme accéléré qui met en péril l’avenir des générations futures »

Entre le président Malick Gakou du Grand Parti et le régime, c’est l’opposition totale, au niveau de l’appréciations de l’économique. Malgré les indicateurs au vert avancés par le pouvoir pour convaincre d’une bonne croissance, l’ancien ministre du commerce, trouve que tout ce que dit le Gouvernement n’est que de la poudre aux yeux du peuple.

En conférence de presse ce lundi 7 novembre, Malick Gakou déclare à qui veut l’entendre, que ce n’est pas avec le Pse, tant vanté, que le Sénégal connaitra le développement tant souhaité. Se basant sur la LFR (loi des finances rectificative), il soutient que malgré ce qu’on veut faire croire, en disant partout que le Sénégal « est un pays très pauvre et très endetté », la réalité est autre.

Pour lui, le véritable problème réside dans le fait que 86 % de nos ressources sont affectées aux dépenses de fonctionnement et de personnel et que l’économie souffre de déficits d’infrastructures, de la faiblesse du tissu industriel et d’un faible niveau des investissements dans les secteurs productifs. Ce qui à son avis, a pour conséquence, « l’endettement sans commune mesure » du Sénégal. En effet, Gakou argue que le Sénégal est le seul pays de l’Uemoa dont la dette par habitant excède les 500 dollars Us. Et cette situation est d’autant plus alarmante pour lui, que le taux d’endettement du Sénégal dépasse de loin celui de pays tels que le Mali (35,2%), le Burkina Fasso (32%) et la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire qui, fait-il remarquer, malgré sa crise, a réalisé une croissance de 10,3% avec une dette de 36 % du PIB, alors que le Sénégal qui fait 6,5% de croissance a une dette de 57 % du PIB.

Dès lors, la sentence du leader du Grand parti est sans appel. « Le Sénégal s’endette mal et à un rythme accéléré qui met en péril l’avenir des générations futures », a martelé Gakou, qui déplore par ailleurs, que « la pression fiscale ne cesse d’augmenter avec 20,3 %, dépassant la norme admise qui est de 1% ».

Ce que doit gagner chaque famille sur les ressources brutes du Sénégal

Lors de sa conférence axé sur les questions économiques, Malick Gakou a évoqué, le droit des Sénégalais sur les ressources naturelles du pays. A ce propos, il rappelle que les droits sur les ressources brutes sont estimés à 96 millions Cfa pour chaque famille sénégalaise. « En 2016, avec une population estimée à 14. 800. 000 personnes, soit 1 683 600 ménages, le droit constitutionnel aux ressources naturelles devra indiquer un patrimoine brut de 96 millions de F Cfa par famille ». Gakou d’ajouter que « chaque famille devra disposer de 18,5 millions sur les réserves brutes de mines et 77,5 millions, sur les réserves brutes de Pétrole et Gaz, soit 100 millions par famille ».

Autres actualités

24 - Mai - 2019

Dangereuse sortie de piste de Latif Coulibaly

Invité de l’émission “Jury du dimanche” sur iRadio, le 19 Mai 2019, l’ancien ministre de la Culture a déclaré que “Cheikh Guèye,...

24 - Mai - 2019

Au PDS, c'est la guerre des tranchées entre pro et anti Karim

Il est absent du parti, mais Karim Wade est le plus présent de tous. Outre sa candidature avortée à la dernière présidentielle alors qu’il n’est...

24 - Mai - 2019

Le président Sall pour des JOJ 2022 "dans les meilleures conditions possibles, avec zéro déchet"

Le chef de l’Etat Macky Sall, présidant jeudi un conseil présidentiel restreint sur les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) 2022, prévus au Sénégal, a...

24 - Mai - 2019

Dialogue national : Le FRN va examiner la position du chef de l’Etat

Le dialogue national initié par le Président de la République sera lancé le mardi 28 Mai 2019. Macky Sall, dans un communiqué signé par Mahmoud Saleh,...

24 - Mai - 2019

L’équation Wade !

Le dialogue national inclusif lancé par le Président Macky Sall, au mois d’avril dernier, dans la foulée de sa réélection pour un second mandat à...