Marché de l’art africain : Bilan positif de la première édition du Madak
Marché de l’art africain : Bilan positif de la première édition du Madak
La première édition du Marché de l’art africain de Dakar (Madak), tenue en marge du Dak’art 2016, a été couronnée de succès, selon les initiateurs. Lors d’une récente rencontre avec des galeristes de Dakar, le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, a salué l’initiative. Les organisateurs comptent en faire un événement itinérant pour aller à l’assaut des autres pays.
*Organisée en marge de la 12ème Biennale de l’art africain contemporain, la première édition du Marché de l’art de Dakar (Madak) a connu un succès « retentissant », selon son initiateur, Kalidou Kassé.
L’objectif de commercialiser, de manière professionnelle, des œuvres d’art de créateurs africains ainsi que de mettre en effervescence la capitale sénégalaise a été très bien atteint. « C’est un bilan très positif que nous tirons de la première édition du Madak. Nous nous sommes rendu compte que c’est le maillon qui manquait à la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar. Le Dak’art est un espace de réflexion, de rencontres et d’échanges ; ce qui est une très bonne chose. Mais il faut que des initiatives, qui soient totalement privées, puissent accompagner la biennale », avance Kalidou Kassé. Selon lui, il fallait un marché africain de l’art contemporain. Une problématique à laquelle le Madak a fini de répondre. Le Marché de l’art de Dakar a proposé une magnifique exposition-vente de collection d’œuvres d’art, de masques, de statues tribales du 3 au 15 mai dernier, dans le hall du Grand théâtre national. Pour Kalidou Kassé, cet événement, vitrine de la créativité africaine, a été un moment fort, d’échanges culturels et commerciaux. « Des spécialistes sont venus de Paris, d’Allemagne, de Londres, des Etats-Unis…, pour me proposer un partenariat afin de voir comment travailler ensemble pour les prochaines éditions du Madak », soutient-il.
Galvanisés par le succès de ce Madak, les initiateurs ne comptent pas attendre le prochain Dak’art pour se pencher sur la deuxième édition du Marché de l’art de Dakar.
« Nous voulons que le Madak soit itinérant pour faire le tour d’autres pays. Mais aussi positionner l’événement, afin qu’il puisse davantage valoriser les œuvres si elles sont vendues, donner des certificats d’authenticité et faire un suivi », souligne l’artiste.
Aussi, à partir de son cette initiative, M. Kassé pense même à aller vers l’ouverture d’un artothèque pour pouvoir valoriser davantage les œuvres d’art et permettre à l’artiste de faire des prêts à la banque.